Le Centre national de documentation et de recherche scientifique (Cndrs) a tenu une réunion avec les gestionnaires de sites, lundi 7 avril dernier, en vue de mettre en place une plate-forme d’action histoire dans le cadre de la préparation de la mission d’évaluation du dossier des médinas des Sultanats historiques des Comores dont le dossier a été déposé au centre national du patrimoine, le 30 janvier dernier.Il a été question de présenter l’état d’avancement du dossier des médinas auprès de l’Unesco, de discuter des actions à mettre en place pour soutenir l’évolution du dossier, de définir les rôles et responsabilités des différents acteurs impliqués et de coordonner les efforts pour garantir une préparation optimale à la mission d’évaluation. Cela en vue d’accueillir la mission de l’Icomos qui sera aux Comores entre juillet et septembre pour deux semaines de travail.
«Notre dossier semble être en bonne voie. Je pense que la mission d’évaluation du dossier des experts internationaux de l’Icomos ne sera pas difficile dans la mesure où des experts internationaux se sont d’ores et déjà rendus aux Comores pour une évaluation en amont. Et nous avons tenu compte de leur remarque à hauteur de 90%. Toutefois, il nous reste plusieurs tâches à accomplir avant qu’ils ne viennent sur place», a expliqué le directeur général du Centre national de documentation et de recherche scientifique (Cndrs), Dr Toiwilou Mze Hamadi.
Durant deux semaines, les experts de l’Icomos vont tenir des entretiens avec les maires, les gestionnaires de sites, le comité scientifique, les communautés, le comité de pilotage, les ministres et les députés et vont, par la suite, présenter leur rapport en décembre prochain au siège de l’Unesco à Paris, en France. Ce qui va définitivement sceller la question des médians des Sultanats historiques des Comores à l’Unesco. «Nous avons besoin d’être accompagnés dans nos actions contre la dégradation des sites. Il est nécessaire d’initier des ateliers sur la valorisation et le sauvegarde des sites si nous voulons pouvoir léguer un patrimoine bien fourni aux futures générations», insiste le secrétaire des associations de la médina de Nstudjini à Ngazidja.Plusieurs missions attendent les gestionnaires de sites notamment sur la préparation des lieux que les experts de l’Icomos vont visiter, assurer un accueil professionnel, accompagner les experts tout au long de la visite et valoriser l’implication communautaire.
«Grâce aux efforts de tous!»
«Une mention spéciale aux gestionnaires de sites pour le travail fourmi lors de la préparation du dossier des médinas à inscrire au patrimoine mondial. Nous pouvons être fiers d’avoir reçu une note de l’Unesco affirmant que le dossier des Comores a été bien préparé. Cela a été possible grâce aux efforts de toutes et de tous», assure le directeur du Cndrs.
Les gestionnaires de sites de l’île de Ndzuani ont assisté à la conférence à distance. Ils ont un rôle capital à jouer dans ce dossier des médinas des Sultanats historiques des Comores dans la mesure où la médina de Mtsamdu et celle de Domoni ont été retenues dans ce dossier.Par ailleurs, une autre mission de l’Unesco est attendue aux Comores du 19 au 29 avril prochain pour un financement d’un projet entrepreneurial dans les médinas.
