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Du slam contre les violences faites aux femmes et aux enfants I Gungu ou le nouveau «cri» d’Art 2 la plume

Du slam contre les violences faites aux femmes et aux enfants I Gungu ou le nouveau «cri» d’Art 2 la plume

Culture | -

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Pour exprimer son désarroi face aux actes d’agression sexuelle constatés ces derniers temps, le collectif Art 2 la plume a sortie sur le web, Gungu. L’œuvre voit s’entremêler danseurs, chanteurs, guitariste et percussionniste pour une performance inédite, “un cri, une plainte qui appelle à l’application de la loi afin d’éviter d’en venir à une justice populaire”.

 


Le collectif Art 2 la plume a sorti sur le web une nouvelle création, lundi dernier. Intitulée “Gungu”*, cette performance entre dans le cadre de l’intense sensibilisation menée actuellement contre le viol et les violences faites aux femmes et aux enfants.

Ce collectif qui se consacre au développement du slam aux Comores, estime, à ce propos, que la justice “prend à la légère ce fléau qui gangrène” le pays. Pour ses acteurs, “l’heure du gungu a sonné” aux dépends des auteurs de ces actes inqualifiables.

Création originale

“Le Gungu n’est peut-être pas la meilleure des solutions mais face à ce fléau qui monte en flèche, il serait un bon moyen de réveiller les consciences de manière générale et de la justice en particulier. Cette création est pour nous un cri, une plainte qui appelle à l’application de la loi afin d’éviter une justice populaire”, a déclaré Intissam Dahilou.


Dans ce slam de trois minutes, danseurs, chanteurs, guitariste et percussionniste ont entremêlé leurs arts pour une création originale. Pendant que les mots donnent des solutions, s’interrogent et dénoncent le viol et l’injustice, le danseur, Haïtham Ben Ali essaie de les interpréter avec ses pas de Krump.

Recourrant à une expression faciale et corporelle mêlant colère et mépris, le vice-champion de l’Océan Indien de l’Afro Session- Wake up on line, bouge guidé par le son de tam-tam de Godré et les accords de Hadji Mohamed Ishaka alias Tchatcha man.


“Dans la mesure où les coupables bénéficient trop souvent de liberté provisoire et d’autres stratagèmes pour se soustraire aux peines qu’ils méritent, il est du devoir de la population de prendre son destin entre les mains en incitant la justice à réagir pour protéger les innocents”.

Mahdawi Ben Ali

 

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