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Emergence Films Festival à Lomé I «Kudurwa» sélectionné pour la 9e édition

Emergence Films Festival à Lomé I «Kudurwa» sélectionné pour la 9e édition

Culture | -   Mahdawi Ben Ali

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Ça se passera le mois prochain à Lomé au Togo. Malheureusement, en raison d’un calendrier chargé sa réalisatrice, Intissam Dahilou et son équipe, ne pourront pas se rendre à ce rendez-vous où leur film va être en compétition avec trente-huit autres œuvres africaines.

 

Le court métrage de la réalisatrice comorienne, Intissam Dahilou, a été sélectionné pour la 9e édition du Festival de films «Emergence» qui se tiendra du 5 au 9 novembre prochain à Lomé au Togo. «Kudurwa», produit par le studio Pic.Cell fait partie des trente-neuf films de fiction et documentaires qui vont être en compétition pour les cinq Prix attribués par Canal+, à savoir l’Institut français, le Goethe Institut, la marraine du festival, Angela Aquereburu. Il s’agit du Prix du meilleur film documentaire, de celui de la meilleure fiction, du Coup de cœur du jury, de la meilleure interprétation masculine et de la meilleure interprétation féminine.


«Je suis ravie d’avoir été retenue pour ce festival, c’est un premier pas pour moi-même et mon équipe. Postuler dans ce festival était pour nous une façon de tester notre travail, et le fait qu’il soit sélectionné nous donne plus de confiance et nous incite à réaliser de meilleurs films encore pour de grands festivals», se réjouti la réalisatrice.


Bien que le Festival s’engage à prendre en charge l’essentiel des frais, Intissam Dahlilou et son équipe ne pourront pas assister aux ateliers de formation, les Masters Class sur les métiers de cinéma, aux conférences et aux tables rondes prévues. «Je ne peux pas m’y rendre car en cette période notre équipe Pic.cell studio prépare un concours de cinéma et je ne vais pas pouvoir me déplacer. Cependant notre film sera bien projeté lors du festival», a-t-elle expliqué.

 

Le festival du film «Emergence», a été créé en 2014 avec pour objectif de faire connaitre les œuvres de jeunes cinéastes africains au public du continent.Aux Comores, la question n’est pas celle de savoir si les films produits par les jeunes cinéastes sont de qualité mais plutôt comment ils vont pouvoir être accessibles au grand public dans un pays où il n’existe pratiquement aucune salle de cinéma et où les chaines de télévision ne diffusent presque jamais des œuvres comoriennes.


Pour sa part, la réalisatrice comorienne Intissam Dahlilou, qui croit crânement en ses chances d’obtenir un Prix au festival togolais, se dit persuadée que «si le ministère de la culture, les investisseurs nationaux et internationaux soutenaient l’industrie cinématographique aux Comores, cette dernière enregistrerait rapidement d’importants progrès».

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