Cela fait quoi d’être l’”Etoile” de cette première édition du concours Nyora?

J’estime que c’est une chance pour moi de remporter un concours qui a réuni autant de talents. Je ne peux qu’être fier d’avoir décrocher ce titre grâce auquel j’espère aller le plus loin possible. Ce prix reste une fierté et je me demande si je réalise encore ce qu’est c’est.

Comment avez-vous vécu cette victoire contenue de l’ambiance et la foule qui t’a accompagné du Golden Tulip à Vuvuni où la nuit fut longue…
Avec une grande émotion. Moi qui n’y croyais pas au tout début de me voir si chaleureusement accompagné par mes fans d’Itsandra jusqu’à ma ville natale. Je n’ai pas les mots pour exprimer ce dont j’ai vécu. Je ne peux que remercier ce qui m’ont incité à prendre part à ce concours et qui, par la suite, n’ont pas cessé de m’apporter leur soutien.

Quels sont, désormais, tes projets dans la musique?

Comme je le dis depuis le début, Nyora est une porte qui s’ouvre sur, je l’espère, une longue carrière. Des projets, il y’en a beaucoup à court mais surtout à long terme.
Tout d’abord on se prépare à produire un Extended play (Ep) de sept titres qui seront accompagné de leurs clips. Nous allons continuer à travailler sans relâche et avec le soutien appréciable de mon manager au Label Twamaya House, Dadiposlim. Nous allons proposer un répertoire qui, j’espère, va être bien accueilli par toutes et tous.

Vous avez planché pour quelques compostions notamment Kofia. Envisagez-vous de vous essayer dans la composition ou vous allez, désormais, vous cantonner au métier de chanteur?
J’ai essayé de combiner les deux carrières en même temps avant d’avoir intégré le Label Twamaya House où j’ai compris que c’est vraiment difficile de faire les deux métiers. Je le faisais surtout lorsque je n’avais personne pour m’épauler ce qui n’est pas le cas avec le Label de Dadiposlim.

Vous touchez à plusieurs genres musicaux comme vous l’avez démontrez lors de ce concours. Vous avez un style de prédilection ou vous allez rester pluridisciplinaire?
Je trouve que c’est une bonne chose de se diversifier. Certes, j’aime bien le twarabu qui reflète mes racines, mais je vais essayer de m’ouvrir à tous les genres tout en y apportant des touches traditionnelles. Je trouve que me cantonner au seul twarabu ne serait pas bien pour ma carrière.

Mahdawi Ben Ali

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