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Festival des communes / Un concert de musique en levée de rideau

Festival des communes / Un concert de musique en levée de rideau

Culture | -

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Les organisateurs ont organisé un concert de musique samedi pour lancer l’événement qui vise, selon eux, à créer une politique culturelle intercommunale et à faire la promotion des arts et de la Culture. Plusieurs genres artistiques étaient à l’honneur.

 

Pour lancer officiellement le festival des communes, les organistauers ont organisé une soirée musicale le samedi 25 janvier dernier à la place de l’indépendance. Plusieurs genres artistiques étaient à l’honneur notamment la danse traditionnelle et urbaine, le slam et le twarabu.
C’est en présence de la présidente de l’Union par intérim, Loub Yakout Zaïdou, et la gouverneure de Ngazidja que la troupe de danse traditionnelle, Ujsi, a donné le coup d’envoi de la soirée. Habillée de t-shirts blanc et de sahari na subayiya, elle a proposé un sambe plutôt réussi avant de laisser la scène au chanteurs de Rnb et afro soul, Norena, Faraz et Ben.
Les groupes de danse contemporaine ont fait une entrée remarquable dans cette première soirée du festival. Amina et Haïtham Ben Ali qui ont présenté une création sur la violence faite aux femmes ainsi que les difficultés au sein des couples ont reçu une ovation spéciale pour cette création riche en émotions.


Ensuite, le groupe de danse Afro Comoco a présenté une belle chorégraphie avant de laisser la place aux slameurs de Art 2 la Plume. Accompagné à la guitare par Tcha-tcha men, ils ont, eux aussi, présenté un texte louant la femme. “Femme! Je me souviens de ces berceuses couleurs arc-en-ciel / Tu m’as donné tous ce que j’ai de plus cher au monde / la paix, l’amour, la sérénité qui coule dans mes veines / J’accroche ton prénom aux battements de mon cœur / Unité, solidarité et dévouement jusqu’à ma mort”, a-t-on pu entendre, entre autres.


Avant que le groupe de twarabu, Les Atomes de Ntsudjini ne prenne la scène, c’est l’ancienne gloire de twarabu, Soulaymana Mze Cheick, s’est rappelé, avec un bonheur certain, à quelques un de ses anciens tubes tels que Homa wukaye ndro, Ruwa nihwambe hadisi et Hariwumbu. Des oeuvres qui devaient être reprises en choeur par un public entièrement conquis. “Rikauraraya rihutsahe mwana, rilengue re manga ne Ngazidja / Homa wukaye ndro / duniyani uenshi ndro / ba wehuzalwa wuwone raha / ba we nd mwema mdjipviza / kudja rilemeza bo mdwahwepva”.

Mahdawi Ben Ali

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