La gouverneure de Ngazidja s’est entretenue hier avec les organisateurs du festival des communes pour discuter sur le format de la grande finale insulaire. Initialement prévue en public au stade omnisport de Maluzini, elle devrait, finalement, se tenir à huis clos au restaurant le Golden Tulip, du 19 au 21 janvier prochain.
Vingt-deux communes vont se mesurer à travers le shinduwantsi, le slam, le shaanri, le théâtre et la gastronomie. “Face à la crise sanitaire qui s’aggrave sur l’ensemble du territoire, nous ne pouvons pas nous permettre de tenir un évènement qui pourrait réunir plus de quatre mille personnes. Nous-nous sommes mis d’accord avec nos partenaires que certaines activés ne pouvont pas être organisées à l’heure actuelle et que d’autres doivent être reportées”, a révélé, à ce propos, le secrétaire général du gouvernorat de Ngazidja, Ben Djad Ismael.
C’est ainsi que le concours de chant a été remis à mars prochain. Bouguiba, Intassam, Soulayman Mzé Cheikh, le Label Watwania production, Afrocomoco, Chamsia Sagaf, Dadiposlim, Souby, Salim Ali Amir et Interface Prod devaient également être bien de la partie “afin de donner un plus de peps à cette première édition du Festival des communes”. Cependant, ils devront remettre leurs costumes au placard jusqu’en mars.
“Je me suis préparé pour remporter ce concours. Qu’il soit organisé à huis clos ou de toute autre manière, ça ne change rien à l’affaire même si cela va impacter quels unes de mes créations qui nécessitent la présence du public pour une meilleure interaction”, assure un des concurrents les plus attendus, l’orateur Saifillah Ibrahim.
Mahdawi Ben Ali