«La mer comme avenir de l’Océan indien dans l’archipel des Comores», reste le thème que le Centre national de documentation et de recherche scientifique (Cndrs) a lancé, hier 18 septembre 2023 à l’Hôtel le Retaj à Moroni, la première édition du Festival international des sciences et des arts, .Les intervenants ont chaleureusement salué cette initiative d’une portée scientifique, artistique et culturelle certaine.A l’occasion de cette première édition, des experts, des enseignants, des chercheurs venus des quatre coins du monde, vont échanger sur cette mer qu’est l’Océan indien et réfléchir sur comment en faire un vecteur de développement durable aussi bien pour les Comores que pour la région.
«Lors d’un conseil des ministres sur l’économie bleue, le président de l’Union des Comores a rappelé que sauver la mer c’est aussi protéger les océans et les populations dans le présent et dans le futur. Ce slogan repris par les organisateurs de ce festival vient à point nommé. Ainsi, nous sauverons ensemble les océans et les populations en écoutant la nature et en prenant les mesures durables pour un développement durable» a soutenu, dans son allocution à cette occasion, le directeur du Cndrs, Dr Toiwilou Mzé Hamadi, avant de remercier les partenaires financiers et techniques qui ont contribué à la réalisation de cette première édition.
Cet évènement qui va prendre fin le 21 septembre verra la participation d’experts régionaux et internationaux autour de tables rondes, expositions et animations culturelles. «Une mer en histoire», «Une mer vulnérable», "Une mer à découvrir, exploiter et partager», «Une mer à améliorer l’économie» ou encore «Comment améliorer la protection des océans dans la région» vont constituer les diverses pistes de réflexions.
Selon l’ambassadeur délégué permanent des Comores à l’Unesco, Mohamed Bajrafil, «Culture et océan peuvent paraitre antagonistes voir très lointaines or l’histoire de notre région montre que sans la mer il n’y aurait pas de cultures voire de populations. Nous ne pouvons pas parler des Comores sans parler de la mer. La mer est une source d’union. Grace à la mer, les Comores sont devenues un pays du monde tout comme l’Océan indien. C’est la dernière région au monde à être habitée mais c’est le lieu où les humains venant de mondes divers et variés, se sont retrouvés».Pour sa part, le ministre Bianrifi Tharmidhi qui assure l’intérim du président de la République, a dit attendre beaucoup de ce festival qui présente des pistes de réflexions "louables".Enfin, le ministre des Arts et de la Culture, Djaaffar Salim Allaoui, a tenu à saluer les organisateurs de cet évènement «à un moment où la promotion de la recherche scientifique sur les questions maritimes et océaniques est au cœur des préoccupations mondiales…», a-t-il précisé.