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Festival international «Bangwe de l’oralité» I Ce que nous réserve cette deuxième édition

Festival international «Bangwe de l’oralité» I Ce que nous réserve cette deuxième édition

Culture | -   Mahdawi Ben Ali

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Masterclass, foire artisanale, formation et spectacles pour la proportion de l’oralité comorienne notamment le conte, bora, nyandu, honko et shinduwantsi et slam-poésie.

 

Le festival international «Bangwe de l’oralité» fait son retour le 5 juin prochain pour six jours. Ateliers d’écriture et de déclamation dans les écoles, salon et formations sur les métiers des arts et de la Culture, foire artisanale, un Master class et spectacles seront au menu.Cette dixième édition entend valoriser et promouvoir l’oralité comorienne dans son ensemble notamment conte, bora, nyandu, uhonko et shiNduwantsi et slam-poésie.


Une initiative plutôt bien venue dans un pays où la littérature orale est dans une mauvaise passe comme le rappelle sans cesse l’orateur et comédien, Saifillah Ibrahim. «Nous nous attendons à de bons résultats dans cette édition. Des jeunes seront encadrés et formés sur les métiers des arts et de la Culture, ce qui ne peut que contribuer à la réduction du chômage et aider à l’épanouissement des arts et de la Culture. Voir les jeunes s’approprier des arts oratoires et du patrimoine culturel immatériel et rayonner au niveau national et international, faire la promotion du tourisme au niveau local, puis international», tels sont les principaux objectif que se fixent Kam’Art culture.
Il faut dire que lors de la précédente édition tout n’a pas été que rose.


Les organisateurs vont-t-ils pouvoir rectifier les couacs constatés et offrir des activités plus alléchantes? «Pour la dernière édition, dix journalistes ont bénéficié d’une formation en journalisme culturel, trois ont intégré le réseau des journalistes culturels d’Afrique francophone. Six autres travaillent sur la parution d’un Magazine Culturel qui verra bientôt le jour. Et les dix journalistes produisent en parallèle du contenu pour leurs médias», tient-on, toutefois, à rappeler du côté de Kam’Art Culture. Même si, certains d’entre ces confrères réclament, aujourd’hui encore, leurs attestations de participation à ces formations.En attendant, pour le bien des arts et de la Culture, on ne peut que souhaiter bonne chance à ce nouveau rendez-vous.

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