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Festival «Amzino» I Démarrage sur les chapeaux de roues!

Festival «Amzino» I Démarrage sur les chapeaux de roues!

Culture | -   Housni Hassani

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Ils sont comoriens, français, réunionnais ou malgaches, et utilisent un seul outil de communication, la danse, qui a fait l’objet de divers ateliers au Centre de création artistique et culturelle(Ccac). De la fougue du hip-hop à la sensualité de la salsa et de la bachata, des disciplines différentes, certes, mais qui, cependant, vogueraient vers le même horizon : «le partage d’énergie autour d’une symbiose intergénérationnelle».

 

La deuxième édition du festival «Amzino» a ouvert ses portes lundi dernier au Centre de création artistique et culturelle (Ccac-Mavuna).Après des échanges d’une heure entre les artistes locaux et internationaux; a suivi une formation de «hip-hop cardio» assurée par le fondateur du concept, Rudolf Ouea. «Il y a quatre ans, j’ai lancé le hip-hop cardio, un mélange de danse et de fitness», a décrit le chorégraphe français.

Symbiose entre formateur et praticiens

En quoi diffère-t-il du hip-hop classique? «Le hip-hop cardio est un workout. Un exutoire pour les gens sous l’emprise du stress. L’accent est surtout mis sur l’amusement. La transpiration. La vibe et l’énergie. On est beaucoup moins sur la technique», devait-il compléter.Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il fallait bien du «cardio» pour suivre le rythme effréné qu’impose le mouvement. Pendant plus de quatre-vingt-dix minutes, la cinquantaine de danseurs, professionnels et débutants, ont mouillé le maillot.


L’atelier a débuté sur un échauffement pour le moins déchainé, «démentiel» diraient certains, puis s’est orienté vers une chorégraphie et des steps individuels où chacun a eu à s’exprimer autour d’un cercle.C’est que le hip-hop cardio «a cela de magique qu’il ne juge personne. On se laisse emporter par la musique et on laisse le corps s’exprimer», assure Rudolf Ouea.


Un avis que partage entièrement la formatrice de bachata venue de la Réunion, Santinah Eperonnier, pour qui la danse «c’est comme une langue». Du souffle coupé, de la transpiration, des rires, des claps de main mais surtout, des corps mouvant souvent dans le même sens comme une vague.A en croire R. Ouea, c’est en cela qu’est ancrée l’essence du hip-hop cardio : «le partage d’énergie, la fusion, la symbiose même entre tous les participants, peu importe leur niveau».Le festival «Amzino» se poursuit avec des formations de Bachata et de Salsa qui sera assurée par le chorégraphe Soilihi Madi. Une exposition-vente est également prévue pour une durée de trois jours.

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