Sous les auspices de la compagnie K’danse Comores, la deuxième édition du festival Amzino se tiendra, du 26 juin au 2 juillet 2022, au Centre de création artistique et culturel (Ccac). Contrairement à l’année dernière où la session était limitée au niveau national, les organisateurs ont eu à cœur de lui donner une toute autre ampleur en y conviant des danseurs étrangers.
Un nouveau visage qui, cependant, sera terni par des absences de marque. En effet, La France, la Tanzanie et Madagascar n’y seront pas «indépendamment de notre volonté», assure le chorégraphe de K’danse Comores, Allaoui Mohamed : «le chorégraphe devant conduire le collectif français s’est blessé et ces protégés ont dû déclarer forfait. D’autres ont dû renoncer pour des raisons professionnelles», devait regretter le chorégraphe. Au final, rajoute-t-il, «nous attendons un danseur congolais vivant à Dubaï, un de la Réunion». Toutes et tous sont attendus dimanche et, un «cocktail de bienvenu (qui manquera le début des festivités, ndlr) leur sera dédié».
Plus qu’un festival de danse…
Au programme de cette édition, des échanges, des découvertes, des formations, des soirées de gala et une exposition vente. Lundi, «nous ouvrirons le bal par une séance de partage d’expérience», annonce Allaoui Mohamed. Après quoi, «des ateliers de hip hop cardio (mélange de sport et de danse) et de batchata seront organisés jusqu’au mercredi». Ce qui constituera le premier tableau du festival.
Quant au deuxième, il débute jeudi et s’étalera jusqu’au samedi, tout au long de cette période, une exposition vente sera organisée au Ccac «vingt-deux opérateurs économiques étaleront leur stands sur la verdure du Ccac», le but étant, ajoutera Allaoui Mohamed, de «promouvoir le made in Comores». «Chacun doit pouvoir tirer profit de cet évènement, pas uniquement les danseurs. Nous avons du talent à revendre aux étrangers que nous attendons», est convaincu le chorégraphe.
La danse débutera par «une soirée de gala prévue jeudi soir à l’Aquarium. L’entrée est fixée à 10.000 fc pour les adultes, et 7.500 fc pour les enfants», déclare Alaoui Mohamed. La soirée danse initialement prévue à la place de l’indépendance se tiendra, finalement, au Ccac pour tous les genres musicaux. «Nous pratiquons la danse de salon de base.
Mais cela ne nous a pas empêché d’inviter des artistes de disciplines différentes. Car, notre état d’esprit repose sur l’égalité des chances. Donner à tous l’opportunité de faire éclore son talent», explique le chorégraphe.La clôture, samedi soir, sera assurée par K’danse Comores dont le chorégraphe promet «un mélange de danse traditionnelle et de salon».
