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Finale de Udjuzi de l’Ortc. Les raisons d’un report

Finale de Udjuzi de l’Ortc. Les raisons d’un report

Culture | -

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Les organisateurs ont tenu un point de presse pour expliquer pourquoi la tenue de l’étape ultime de ce “concours de talents”, qui a débuté il y a près de quatre mois, a été reportée à plus tard. Son principal animateur et directeur opérationnel de la télévision nationale, s’est étendu également, sur les “difficultés” diverses auxquelles fait face cette première édition.


L’émission Udjuzi de concours de talents de notre consœur de l’Ortc initialement prévue pour prendre fin le 31 décembre dernier enregistre un retard d’un mois et demi. Ce retard serait lié à la nette reprise de la propagation du covid-19 et “aucunement à des problèmes techniques”, selon le directeur opérationnel de la télévision nationale, Hablani Assoumani. A cela s’ajoute, révèle-t-il cependant, le souhait de candidats “qui ont sollicité plus de temps pour mieux se préparer”.
Réagissant aux nombreuses critiques faites récemment par rapport au format du vote, le directeur a soutenu qu’il n’était pas dicté par des raisons d’ordres financiers. Il en veut pour preuve le fait que les recettes occasionnées par ce vote par vente de tickets ne représentent “même pas 30 pour cent” des dépenses engagées pour l’organisation du concours.


Selon le directeur opérationnel du service public de la télévision, la vente de billets qui a fait tant “polémique” constituerait un “flyer”, autrement dit un moyen de promouvoir la radio et la télévision nationale dans les villages mais, à l’entendre, également un “moyen de se rapprocher de la population (Sic) qui contribue mensuellement au développement de l’Ortc par le biais de la taxe de l’audiovisuel de 250 francs”.
Pour ce qui est du débat sur la défaillance supposée des membres du jury soulevée par certains dans l’opinion, Hablani Assoumani, “assure” que le choix des jurés s’est basé sur “les critères et les avis des consultants”.


Enfin, le directeur a rappelé que le concours a rencontré des “difficultés” dans son budget qui seraient dues au fait que les sponsors, “contrairement aux partenaires”, n’ont pas répondu à l’appel. Alors que le concours arrive à sa fin, même pas 40 pour cent des sommes escomptées, soit 28 millions de francs, n’ont été effectivement engrangées. “Aucune société d’Etat n’a véritablement soutenu financièrement le concours Udjuzi. Certaines d’entre elles nous ont accompagnés juste quand il y avait un besoin urgent et parfois ça s’est limité aux échanges de service”, devait conclure Hablani Assoumani.

Mohamed Avoka (Stagiaire)

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