Mohamed Djouhoud et Abdou Foudhoil sont parvenus à la finale de la deuxième édition du concours de récitation du Saint Coran initié par la Fondation Mohammed VI des ulémas africains. En raison de la pandémie de la Covid-19, le concours s’est déroulé, exceptionnellement, en format virtuel, du 1e au 4 mai dernier. Pour décrocher la première place, les quatre-vingt-huit candidats inscrits à ce concours avaient à s’affronter dans trois catégories de prestations.Il s’agit de mémorisation de l’intégralité du livre saint de l’islam avec la récitation suivant la lecture dite Warch an Nafiâ, selon une lecture choisie par le candidat lui-même et enfin, la psalmodie (tajwid, en arabe) avec la mémorisation d’au moins cinq Hizbs du Coran.

Avant d’atteindre la finale, Mohamed Djouhoud et Abdou Foudhoil ont eu à faire face à des représentants de trente-quatre sections de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains. Pour les deux prétendants comoriens, le concours s’est déroulé à Hamramba au siège de la section comorienne de la fondation Mohammed VI des oulémas africains sous la supervision de son représentant local, Yahaya Mohamed Iliassa et son adjoint, Dr Abdoulhakm mohamed CHakir.

A travers cet évènement, la fondation cherche à encourager les jeunes musulmans africains à s’intéresser d’avantage à la mémorisation et la récitation du Saint Coran. A cette occasion, Yahaya Mohamed Iliassa est revenu sur le rôle de cette fondation créée sur la recommandation du roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, dans l’objectif de promouvoir l’Islam “du juste milieu” ainsi que le renforcement de la paix, la stabilité et la fraternité, sachant que ce sont, là, des valeurs qui constituent le socle de la religion musulmane tolérante. Il s’agit, également, d’inculquer les bienfaits de l’islam, de le “prémunir de l’ignorance, des déviations et des extrémismes divers”.