Le Centre national de documentation et de la recherche scientifique (Cndrs) a officiellement lancé, mardi, son projet de formation sur la numérisation des archives et des collectes du musée des Comores. Ce projet financé par l’Unesco à travers son programme, “mémoire du monde”, va dans le sens du renforcement des capacités de quinze agents du Cndrs, d’Al-watwan presse édition, de la direction nationale de la Culture et de l’Office de radio et de télévision des Comores, Ortc.

“Après quarante ans d’existence, l’heure n’est plus aujourd’hui aux inventaires manuels mais plus tôt à la découverte du numérique à partir d’un inventaire informatisé des fonds, des manuscrits et des collections ethno-anthropologique du musée”, a expliqué le directeur du Cndrs, Dr Toiwilou Mze Hamadi.

Cette formation qui s’étend sur quatre jours va tourner entre autres sur la création d’une base de données des collections grâce à la prospection, la bibliographie, des enquêtes et des études de reportage photos et vidéos et des montages vidéo qui vont permettre d’établir un inventaire informatisé. “C’est une nouvelle porte qui s’ouvre au Cndrs. Celle de la préservation du patrimoine numérique initiée par l’Etat comorien. Chaque fois que notre Centre ouvre une nouvelle porte, c’est une part de notre histoire que l’on révèle, une part de notre culture qui renait, une part de notre tourisme qui se redéfinit”, a renchérit le directeur.

Quatre formateurs vont assurer ce projet notamment le docteur Toiwilou Mze Hamadi, Fakri et Maoulida Mabrouk. Ils doivent initier les participants à la création de bases données et à l’analyse conceptuelle des notions de musée, archive et bibliothèque.“Alors que plusieurs secteurs du pays s’apprêtent à célébrer leur ouverture à des projets soutenu par l’Etat et par des bailleurs, nous constatons que les secteurs de la Culture et du patrimoine demeurent l’enfant pauvre du développement.

Or que nous le savons tous qu’il n’a jamais existé une société sans culture ni patrimoine. De ce fait, la volonté de l’Etat est nécessaire pour permettre la détermination de nos structures d’être louable et irréversible”, a conclu Dr Toiwilou Mze Hamadi.

Mahdawi Ben Ali

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