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Formation aux métiers du cinéma et d’acteur I «Il nous faut développer le Septième art aux Comores»

Formation aux métiers du cinéma et d’acteur I «Il nous faut développer le Septième art aux Comores»

Culture | -

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Pour donner le goût du cinéma aux jeunes Comoriens, l’Association des théâtres forum a lancé une formation dédiée aux métiers du cinéma et de comédien. Depuis deux semaines, ils sillonnent les rues de Moroni pour la réalisation de court métrage avec comme sujet la sensibilisation sur la Covid-19.

 

L’association des théâtres forum (Atf) créée en 2009 a lancé, il y’a deux semaines, une formation aux métiers du cinéma et d’acteur. Dans un premier temps, l’Atf a mis l’accent sur la prise de vues avec le cameraman, et l’opérateur de son et son assistant, le perchman.

Ces différents professions vont être inculquées à travers des courts métrages de trente seconde à une minute trente. Le formateur, Alaoui Maoulida, appelle au “soutien des experts locaux et étrangers à venir nous apporter leur expérience pour qu’ensemble nous puissions développer ce métier pluridisciplinaire au pays”.

En ces temps de coronavirus, cinq épisodes sur le thème de la sensibilisation sur la pandémie ont déjà été montés. Après avoir publié des courts métrages sur le lavage des mains et la distanciation sociale, mercredi dernier fut le tour du port du masque. Un scenario de près de cinquante secondes laisse entrevoir qu’aux Comores certaines personnes ont tendance à positionner cet outil destiné à se protéger des postions et des gouttelettes non pas au niveau du nez, mais de la bouche et même, parfois, du cou.
“La formation se passe à merveille. A travers elle j’ai une opportunité de découvrir certains contours de l’art cinématographique. Auparavant, je le considérais seulement comme une passion. Désormais, je vais tout miser pour en faire mon travail”, a déclaré Nourdine Mohamed Ali.

L’Association des théâtres forum forme quatre acteurs de moins de 16 ans, un perchman et un cameraman. Selon Alaoui Maoulida, sa structure va miser beaucoup plus sur la formation des jeunes avec comme objectif de faire se perpétuer le Septième art aux Comores.
Alaoui Maoulida a était acteur de théâtre avant de se passionner pour le cinéma suite à quelques formations ponctuelles, notamment dans le cadre du Comoros international film festival. “Je vais essayer de léguer le peu d’expérience que j’ai dans les deux domaines tout en laissant la porte ouverte à tout soutien extérieur”, a-t-il conclu.

Mahdawi Ben Ali

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