Dans le cadre du projet régional de développement des «Industries culturelles et créatives (Icc) dans le sud-ouest de l’Océan indien mené à Maurice du 24 au 28 mars, la Commission de l’Océan indien (Coi) a initié une formation en management culturel qui a réuni vingt-cinq professionnels de la culture issus des Comores, de Mozambique, de la Réunion, des Seychelles, de Madagascar et Maurice.Financé par l’Agence française de développement (Afd), cet atelier intitulé «Réaliser de projets culturel internationaux», vise à développer les compétences des participants dans le domaine de la conception et de la mise en œuvre de projets culturels internationaux dans la région de l’Océan indien et au-delà.

Considérée par les organisateurs comme étant une «opportunité unique», cette formation va tourner autour de quatre thématiques. Dynamiques et politiques culturelles de la région : structuration de la politique culturelle, panorama de la scène culturelle régionale et ses principaux acteurs, évolutions et tendances. Le leadership, avec un accent sur le leadership des femmes : porter et développer un projet au sein d’une équipe. La conception et la mise en œuvre de projets internationaux : opportunités et défis du montage de projets internationaux, dynamiques interculturelles. Les partenariats équitables : conditions et principaux enjeux.

«La formation se passe de la plus belle des manières. Elle a commencé dans une bonne ambiance. Le croisement de tous les artistes et nos formateurs, nous permet, de jour en jour, de comprendre mais, surtout, d’identifier certains manques et des solutions. Elle nous ouvre des horizons à la fois internationaux et nationaux», estime l’artiste comorien, El-badaoui Saïd Aboud alias Slafouète, qui a précisé que dans la formation, il travaillait sur un projet en commun avec un autre artiste : «Le projet reste une idée pour l’instant. Mais avec cette formation cet «enfant» prend bien des vitamines et grandi bien».

Professionnels en milieu de carrière

Durant cinq jours, ces professionnels de la culture vont travailler avec trois expertes en conception et mise en œuvre de projets culturels internationaux et en renforcement des capacités des actrices et des acteurs de la société civile, dans les domaines de la culture et du développement.Pour rappel, cet atelier était ouvert aux professionnels en milieu de carrière, et les candidatures féminines ont été fortement encouragées. Les participants devaient présenter un projet artistique et culturel sur lequel ils travailleront durant l’atelier, cela en incluant une dimension internationale.