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Grand concert sur la plage d’Itsandra / Les «Watwaniya soroda» engagés au profit du sport

Grand concert sur la plage d’Itsandra / Les «Watwaniya soroda» engagés au profit du sport

Culture | -   Dayar Salim Darkaoui

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La culture et le sport s’étaient engagés pour une même cause : permettre au champion régional de Ngazidja 2018 de volley-ball de lever une partie des fonds nécessaires à sa participation à la coupe des clubs champions de volley-ball de l’Océan Indien, prévue en février prochain sur la grande île. Il faut à la formation d’Itsandra mdjini, 6,500 millions de francs pour financer sa participation à ce tournoi de volley-ball de la zone 7.

 

Ils sont logés au sein du même ministère, mais n’ont pas souvent l’occasion de faire valoir leurs affinités. Dans la nuit du dimanche 6 janvier, le label Watwaniya Prod et Racine club se sont associés, sur la plage d’Itsandra, pour le premier grand événement de l’année 2019. La culture et le sport autour d’une même cause : permettre au champion régional de Ngazidja 2018 de volley-ball de lever une partie des fonds nécessaires à sa participation à la coupe des clubs champions de volley-ball de l’Océan Indien, programmé du 3 au 10 février prochain à Madagascar.
La formation d’Itsandra mdjini a carrément survolé les débats l’année dernière en championnat, finissant avec sept victoires, en autant de matchs, vingt-un sets gagnés contre quatre perdus seulement et un total de vingt points. 6,500 millions de francs, tous frais compris, c’est à peu la somme qu’il faut aux Rouges pour répondre présent à ce tournoi de volley-ball de la zone 7.
Pour ce qui se veut être le dernier concert de la campagne Watwaniya soroda II, les quatre artistes du label n’ont pas fait dans l’innovation. Hawe, Swifa, Hawa, Hu shindiha… Dadiposlim proposera ses grands classiques devant un public toujours aussi envouté par la voix de l’ex-candidat à l’émission The Voice Afrique.

“Nouvelle génération”

L’instant romance de cette soirée largement dominée par le hip hop. Quelques extraits bien inspirés de ses anciens morceaux s’agissant du Cheikh. Et puis des titres, plus récents, qui font toujours sensation. Rumbu, Anyibu chanté en duo avec le public et, pour finir, Djibuwe. Le clip comorien le plus visionné en 2018. 1,3 millions de vues jusqu’ici. Un record à ce niveau.
«Yinu rap Game of Thrones. Halafu mi nde John Snow», lance du haut de son «trône» Chuky Mista Res. Et qui d’autre que lui? “Ndopvi eka tsi ndam’”, le deuxième extrait de son prochain album après “Wufitina”. «Hale pvwaka rap ndjema kweli. Sha rangu na hadja yizidi udjisa. Hata yitumpu mpaka».
Le rappeur ne doute point de ses punchlines. Suppléé sur scène par Chien de guerre, de la compagnie Tche-za, il pouvait se laisser aller à du break dance pendant que le public alignait les notes d’un morceau qui semble déjà apprivoisé. Da Most Wanted prendra ensuite le relai, pour une séquence reggae dance hall, avant que les quatre artistes ne clôturent la soirée avec le morceau collectif Watwaniya Soroda II.
Cet événement était aussi l’occasion de mettre en avant une nouvelle génération d’artistes. Steeve Six, Izzy X ou encore Youssoufa, qui a présenté quelques uns des huit morceaux qui composent son premier projet, “Mbandzi”, sorti le 25 décembre dernier.
Soirée plus ou moins réussie. «Nous sommes encore loin des comptes», devait avancer, cependany, Mohamed Ansum. Le capitaine de Racine club garde néanmoins bon espoir de participer au tournoi. Il le faut, dans l’optique de bien préparer les jeux des îles de l’Océan indien 2019 de Maurice. L’homme n’a aucun doute quant à la qualité des volleyeurs du pays. «Nous avons de bons éléments. Il y a juste un manque d’encadrement et de moyens».
Watwaniya se penche de son côté sur le futur album de Chuky Mista Res. Croisons les doigts.


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