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Isesco-Patrimoine du monde islamique I Un atelier pour l’inscription des biens culturels comoriens

Isesco-Patrimoine du monde islamique I Un atelier pour l’inscription des biens culturels comoriens

Culture | -   Elie-Dine Djouma

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Durant trois jours, des experts vont tenter de faire un état de lieu de constituer un dossier.

 

L’Isesco en partenariat avec le ministère de la Culture et le Centre nationale de documentation et de recherches scientifiques (Cndrs) ont organisé un atelier national de «renforcement des capacités» en vue de l’inscription de biens et éléments culturels sur la liste du patrimoine du monde islamique. Durant trois jours, du 20 au 22 novembre, des experts nationaux, internationaux et divers acteurs de la Culture se retrouvent à l’hôtel Moifaka à Moroni, pour parler de diversité culturelle, de patrimoine matériel et immatériel pour monter le dossier de l’inscription des biens culturels comoriens dans la liste du patrimoine du monde islamique.


Le monde islamique, de manière générale, et les îles Comores, en particulier, sont considérés comme étant très riches en tout ce qui concerne le patrimoine, et les experts considèrent que l’obligation faite pour son inscription le valorise. «L’Isesco n’a jamais cessé de promouvoir et de défendre nos patrimoines culturels dans tous les pays du monde islamique, et les îles Comores sont un pays riche dans ce domaine. C’est pourquoi nous sommes ici dans le cadre de cet atelier avec nos experts et ceux des Comores», a indiqué le conseiller du directeur générale de la Fédération des universités du monde islamique, Omar Halli.


Pour lui, cet atelier constitue un grand pas et il espère qu’on aura l’occasion de «travailler ensemble pour promouvoir ce patrimoine culturel très riche».
Pour sa part, la secrétaire générale du ministère de la Culture, Zaharia Saïd Ahmed, a insisté sur l’importance de ce dossier et a rappelé la totalité des conventions ratifiées par les Comores en matière de patrimoine ainsi que les dispositions légales sur la protection des biens culturels.


La question reste à savoir ce que la ratification de ces conventions et l’adoption des lois ont apporté jusqu’ici, à la valorisation et la protection du patrimoine matériel et immatériel du pays. En effet, en dépit de cet arsenal, des éléments du patrimoine sont laissés à l’abandon et certains sont détruits dans l’indifférence générale.

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