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Journée internationale de la paix I Une sensibilisation entre pêcheurs sur la sécurité de leur profession

Journée internationale de la paix I Une sensibilisation entre pêcheurs sur la sécurité de leur profession

Culture | -

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«De nombreux dangers sont associés aux activités de pêche artisanale, tels que les conflits entre les habitants des zones côtières, les disparitions, et c’est dans ce contexte que l’Ong Salam apporte son soutien pour améliorer les relations humaines et se positionne en tant que défenseur des droits des pêcheurs.»

 

L’association « Salam » et certaines autorités de l’État ont célébré la Journée internationale de la paix au siège de la Chambre d’agriculture et de la pêche, le samedi 30 septembre dernier. Cette journée est dédiée à la promotion de la paix face aux risques liés à la pêche artisanale. Elle a servi à sensibiliser contre les menaces entravant le développement des communautés par le biais de l’éducation et de la médiation. La vision de «Salam» est de devenir l’acteur non gouvernemental régional favorisant la construction de la paix en contribuant à instaurer l’égalité et l’équité à travers le pays. Cette journée a été honorée par la présence d’Aboubacar Ahmed, le maire de la ville de Mitsamihuli, une zone importante pour la pêche artisanale. Ce dernier a déclaré : « Pour une paix durable, il est impératif de favoriser la création d’une coopérative des pêcheurs et d’améliorer la transparence, tant au niveau de la gouvernance que sur le plan réglementaire et juridique.»


Notons que Salam est une organisation non gouvernementale (Ong) fondée en juin 2014. Sa mission principale est de promouvoir la paix et la sécurité aux Comores, dans l’océan indien et en Afrique de l’Est, en s’engageant dans la prévention et la résolution des conflits ainsi que dans la reconstruction post-conflits. Son directeur exécutif, Mohamed Soulaimana Azhar, a soutenu : «Notre mission est de mettre en place un système qui permettra à chaque pêcheur du pays de bénéficier de ses droits, notamment en créant des comptes bancaires et d’épargne pour faciliter l’accès au crédit et maintenir une cohésion sécuritaire entre eux, mettant ainsi fin aux conflits villageois».

Par Nakib Issa

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