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Journée mondiale du tourisme I «Il n’y a pas de tourisme sans arts et Culture»

Journée mondiale du tourisme I «Il n’y a pas de tourisme sans arts et Culture»

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Sous le thème de “tourisme durable”, les Comores ont célébré une Journée mondiale du tourisme fortement marquée par la présence des arts, de la Culture et de l’artisanat. A cette occasion, le ministre du Tourisme, Houmed Msaidie, a déclaré qu’il fallait “désormais” miser sur la promotion des sites et du patrimoine naturels, sur les arts, et les traditions du pays.

 

Les Comores ont célébré au Golden Tulip et à Ngazi Ngome, du 24 au 27 septembre, la Journée mondiale du tourisme. Stands d’exposition, caravane, atelier, conférence et startup-weekend étaient à l’honneur. Les arts, la Culture et l’artisanat ont fortement marqué cette semaine dédiée au tourisme durable à grand renfort de sculpture, d’art plastique, d’objets de décoration avec du matériel recyclé, de mise en valeur du vêtement traditionnel, de danses traditionnelles, entre autres.


On peut, cependant, s’étonner que la Direction nationale des Arts et de la Culture n’ai pas été conviée à l’évènement. Peut-il y avoir un développement du tourisme e dehors des arts et de la Culture? Contacté pour plus d’éclaircissements sur ce qui semble être une mise à l’écart de la direction nationale de la Culture, la directrice du tourisme est restée injoignable.

 

Pour sa part, son homologue de la Culture, Wahida Tadjidine, doit se résoudre à constater que le secteur des arts et de la Culture est “constamment ostracisé” malgré, croit-elle savoir, son apport au développement du pays, avant de soutenir qu’il “ne peut y avoir de développement du tourisme sans les arts et la Culture”.
Dans son discours à l’occasion de la cérémonie inaugurale, le ministre du Tourisme, Houmed Msaidie, a déclaré qu’il fallait “désormais” miser sur la promotion des sites et du patrimoine naturel, sur les arts, et les traditions du pays.

“Parent pauvre”

“Certes oui, mais avec quels moyens?”, se demande l’enseignant à l’Institut supérieur polytechnique, Kaabi Abdou : “Certes, nous n’avons plus de grands hôtels mais ce n’est pas ce qui empêcherait les étrangers de venir visiter notre pays. Le vrai problème c’est que nous ne faisons pas suffisamment la promotion de ce que nous avons”, estime-t-il. Il faut savoir à ce sujet, que la direction de la culture “survit” avec une subvention très réduite et quelle ferait figure, de l’avis de ses responsables, de “parent pauvre” au sein de l’Etat.

 

Selon la directrice de l’artisanat, Rahamatou Goulam, et par rapport à la sitution crée par la crise sanitaire du nouveau coronavirus, il est temps d’orienter les priorités vers la mise en place de solutions sanitaires d’urgence, mais également de venir en aide aux professionnels des métiers du tourisme et de l’artisanat “victimes économiques” et frappés de plein fouet durant cette période de Covid-19. “Ma présence ici est synonyme de l’intérêt que ma direction technique accorde au développement durable du pays, à travers les métiers de l’artisanat en général, notamment ceux qui valorisent la femme rurale et le développement du tourisme ; en particulier”, devait-elle conclure.

Mahdawi Ben Ali

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