Comme chaque année, depuis maintenant dix-sept ans, le pays va célébrer la “Journée nationale Mbae Trambwe”. Contrairement aux quinze précédentes éditions, celle de 2017 n’a pas été célébrée le 17 juin.
Cette année, comme en 2016, ce rendez-vous a été reporté car la date du 17 juin se situait en plein mois de ramadhwani et seule la traditionnelle cérémonie religieuse a pu être tenue.
Les festivités sont, donc, programmées entre le 14 et le 20 juillet à Kwambani-ya-Washili où le sultan-poète, né à Ikoni dans la région de Bambao, a passé l’essentiel de sa vie.
La fondation portant son nom et l’association Nour-zamane, toutes deux œuvrant pour la mémoire de Mbae Trambwe, Trambwe Mlanao de son véritable nom, sont à pied d’œuvre pour l’organisation de cette édition.
Les deux organisations avaient rendez-vous avec le vice-président en charge du Tourisme, Djaffar Ahmed Saïd Hassani. Par ailleurs, les autorités insulaires de Ngazidja se sont engagées à débourser la moitié du budget nécessaire à l’organisation de la journée.
Demain, vendredi 14 juillet, soit le début des festivités, une conférence est prévue sous le thème “Mbae Trambwe et l’oralité dans le patrimoine national immatériel”.
Dimanche, les participants auront droit à une veillée poétique. La fermeture des festivités de la cérémonie dédiée au fils de la princesse Mmadjamu binti Msafumu ibn Mahame alias Madjamu wa Mdombozi, est programmée pour le jeudi 20 avec la cérémonie officielle à 15 h 30 à la Place Shangani-trengwe à Kwambani, ville historique s’il en est, et principale localité de la région de Washili, à l’Est de l’île de Ngazidja.
Initiée en l’an 2000 sous l’impulsion de l’ancien ministre de l’Education nationale et de la Culture, le colonel Ahmed Sidi, dans le sillage de la célébration du Festival Itinérant de la poésie internationale africaine, la Journée nationale Mbae Trambwe célèbre la mémoire de cet homme qui aura marqué l’histoire du pays. Il était sultan, poète et philosophe né vers 1735 et mort en 1815 à l’âge de 80 ans.