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La Cie Tché-za en tournée en France I Une vingtaine de dates pour Massiwa

La Cie Tché-za en tournée en France I Une vingtaine de dates pour Massiwa

Culture | -

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Après avoir été reportée pour cause de coronavirus, la tournée de la compagnie comorienne va débuter le 25 novembre prochain au Centre des bords de Marne. Le périple se poursuivra à Ajaccio, Renne et Paris, entre autres. Un rendez-vous «puissant, très chaleureux en près humanité», de l’avis de la directrice artistique, Brigitte Lefèvre.

 

Initialement prévue pour débuter en mars dernier à l’atelier à spectacle de Vernouillet en France, la tournée de la compagnie Tché-za a été décalée pour cause de pandémie de coronavirus. Il va débuter le 25 novembre prochain au Centre des Bords de Marne (Le Perreux-sur- Marne). Une vingtaine de dates a été programmée et ce jusqu’au 11 mai prochain. Les sept danseurs de la création Massiwa du chorégraphe Salim Mze Hamadi Moissi alias Seush sont d’ores et déjà dans l’hexagone pour ce spectacle déjà présentés à la vingt-huitième édition du festival Suresnes cité danse.


«C’est une pièce extrêmement touchante et très forte qui permet de réunir des traditions extrêmement anciennes qui plongent dans une culture qui nous montre à quel point les sources sont essentielles. Un rendez-vous puissant, très chaleureux en près humanité», a analysé la directrice artistique, Brigitte Lefèvre.


Massiwa continu, donc, son bonhomme de chemin, défie les scènes, les plateaux de télévision et la presse écrite. Dans un coup de projecteur sur le Hip-hop comorien, Tv5 qualifie la chorégraphie de Salim Mze Hamadi d’»étonnant et entrainant» avant que son confrère, Nicolas George, ne rappelle qu’après la vingt-huitième édition du festival Suresnes cité danse, les dirigeants ont donné carte blanche à Seush.

 

«Salim Mze Hamadi est déterminé à faire éclore la scène Hip Hop de son pays natal, le danseur est rentré aux Comores après dix ans de voyages pour y faire prospérer et professionnaliser son art. C’est pari gagné! La compagnie de danse qu’il a fondée, intégralement composée de danseurs comoriens, a fait l’ouverture du festival avec le spectacle «Massiwa», dédié à l’art de vivre et de danser du petit archipel de l’Océan indien», a précisé Nicolas George. La tournée Massiwa va prendre fin sur deux dates en Suède.


Pour sa part, le chorégraphe s’est dit prêt pour ce moment qu’il a beaucoup attendu. «Nous avons beaucoup travaillé pendant le coronavirus qui a d’ailleurs mis un coup de frein à nos projets. J’ai créé ce spectacle pour des tournées et aujourd’hui je ne vais pas me plaindre. Nous allons faire de belles choses et continuer à porter le pays comme on sait le faire. Malgré qu’on ne nous porte pas assez de considération, nous allons continuer à porter la bonne image du pays à travers le monde. D’où le slogan, Ye Mze Ndami* (Je suis le boss)», a conclu Seush.


*Paraphrase du nom du concours comorien de danse «Yemzee ndo?»  

Mahdawi Ben Ali

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