Dans le cadre des activités organisées pour marquer le Cinquantenaire de l’indépendance, un concert live a été organisé au Ccac-Mavuna, dans la soirée du mercredi 2 juillet. De 20h à 00h, le Centre comorien des artistes et de culture, sis à Djomani, a vibré aux rythmes des créations de Soubi, Maalesh, Yaxleader, Moegne Madi et Papalote. Venus de différents horizons musicaux, ces artistes des Iles de la lune ont mélangé leurs genres et leurs voix pour animer, pour bercer un public conquis.
Le coordonnateur du Ccac, Soumette Ahmed, a exprimé sa «reconnaissance envers le gouvernement» qui, à travers le ministère de la Culture, a bien voulu organiser l’évènement dans les locaux de son institution et «espéré que cela constitue le début d’un bon partenariat» entre eux. Il a, notamment, salué la présence des ministres des Arts et de la Culture, de l’Environnement, du secrétaire général du gouvernement, du directeur général de la Société des ports et de la directrice de la Culture et soutenu que leur venue à la soirée «prouvait leur engagement à promouvoir ce secteur, souvent délaissé par les pouvoirs publics».
«Contribuer à l’épanouissement des jeunes»
Le secrétaire général du gouvernement, Azali Nour El Fath, a dit qu’il a «souvent» entendu parler du Ccac, qui promeut les jeunes artistes comoriens, mais n’a jamais eu l’occasion de s’y rendre : «Aujourd’hui, ayant compris les missions de ce centre, nous avons jugé nécessaire de l’accompagner et, ainsi, contribuer à l’épanouissement des jeunes dans tous les secteurs des arts, de la Culture et du sport et d’éviter qu’ils ne sombrent dans des activités pas recommandables», a-t-il expliqué.
De son côté, le ministre des Arts et de la Culture, Mohamed El-Had Houmadi, a affirmé que l’ambition du gouvernement est de «rénover» le centre» : «Notre souci est de faire du Ccac un grand centre pluridisciplinaire, un véritable carrefour où toutes les formes d’art comorien trouveront leur place. Notre objectif est de créer un espace convivial où jeunes et moins jeunes de toutes catégories sociales, pourront se retrouver pour s’amuser, échanger, et surtout, contribuer activement à la préservation des coutumes et traditions ancestrales de nos îles», devait-il préciser.
«Offrir aux jeunes des espaces d’expression
Selon lui, investir dans les arts et la Culture c’est «offrir à la jeunesse des outils d’expression, de réflexion et d’émancipation, ce qui contribue à consolider les fondations d’une Nation fière de son identité et résolument tournée vers l’avenir». Pour ce faire, le gouvernement «s’engage» à y multiplier les activités et les opportunités de formation. C’est ainsi que, toujours selon le ministre, il prévoit d’y organiser des cours de danses folkloriques, traditionnelles et modernes, reflets, à la fois, de la richesse de notre héritage et de notre ouverture sur le monde. Des ateliers pour l’apprentissage de tous les arts, du chant aux instruments de musique, seront mis en place afin d’offrir à chacun la possibilité de développer son potentiel créatif», a-t-il annoncé.