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La rentrée des artistes au Ccac I Deux mois riches en spectacles variés

La rentrée des artistes au Ccac I Deux mois riches en spectacles variés

Culture | -   Mahdawi Ben Ali

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Projection de films, spectacles de danse contemporaine et salon, théâtre et un concert animé par des artistes d’ici et d’ailleurs. Les retrouvailles avec les planches promettent de bonnes choses.

 

Le Centre de création et d’animation culturelle (Ccac-Mavuna) vient de dévoiler son programme de septembre et début octobre. Une affiche faite de concerts, de spectacles de clowning, de danses de salon et contemporaines, théâtre mais aussi la projection d’un film documentaire.Ce soir, le public pourra assister à la projection du film documentaire Sur le chemin de l’école de Pascal Plisson. Durant une heure et dix-sept minutes, le réalisateur a braqué ses cameras sur le parcours de quatre écoliers venus des quatre coins du monde et animés par un seul objectif «la recherche du savoir». Une aventure à la Indiana Jones mais bien loin de la fiction cinématographique car ici, le danger est bien réel.


Après le concert du Camerounais, Dominique Atsama, qui sera accompagné par l’artiste comorien Yax Leader samedi prochain, le Ccac-Mavuna va accueillir le spectacle Huka de l’association maoraise, Hip-hop évolution qui fait danser l’île depuis des années. Actuellement en résidence au Paradis des Maki, les artistes, Maza et Faouz, vont à travers Huka tenter d’affirmer qu’ils vont s’ouvrir à l’inconnu tout en s’acceptant soi-même : «Nous avons souhaité associer la danse, le chant et le théâtre. Nous n’élevons pas de frontières entre les disciplines artistiques. C’est avant tout le corps comme forme d’expression».Le Ccac-Mavuna a également programmé pour le 21 septembre, le spectacle «J’y crois» de la Cie K’danse Comores pour le vendredi 30 septembre après. Les quatre petites notes d’amitié qui vont être interprétés par le Clown Bavard en compagnie de Mwegne Mmadi et son Ndzendze.

Un combat pour l’artiste

«J’y crois» est un spectacle de huit danseurs, quatre femmes et quatre hommes qui reviennent sur les difficultés rencontrées par l’artiste comorien» : «au début, nous avons créé ce spectacle pour raconter les difficultés que nous rencontrons quotidiennement dans le métier, mais au final nous avons constaté que cette réalité touchait tous les artistes quels qu’ils soient. L’artiste comorien n’est accepté nulle part mais au final grâce à nos efforts, la société va finir par l’accepter», précise le chorégraphe de le Cie K’danse Comores, Allaoui Mohamed. D’où le titre «J’y crois».Pour commencer le mois d’octobre en beauté, le Ccac-Mavuna aura le plaisir d’accueillir la création «Nazrogonlowe» de la structure, encore une fois, maoraise Hip-hop évolution.Un spectacle qui met en scène «une succession de faits exacerbés à Mayotte, que sont les violences aux abords des établissements scolaires ou encore l’exploitation de la misère».

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