Le gouvernorat de Ngazidja a officiellement lancé, hier jeudi 12 octobre au palais de Mdrodju, les travaux de balisage du premier sentier de grande randonnée de l’île. Une randonnée panoramique qui part de Myumbadjuu à Djumwashogo pour arriver au Lac salé à Bangwakuni.Ce projet de mise en place de sentiers a été proposé par le gouvernorat de Ngazidja dans le cadre d’une initiative portée par le consortium Cadf et la Fondation Sadev soutenue par le programme Facilité emploi.
Cette cérémonie est le point de départ d’un projet grandiose qui consiste à offrir l’opportunité de découvrir et de promouvoir, dans les meilleures conditions, le patrimoine à travers une activité de loisir, sportive et de découverte. Un véritable défi. «Depuis mon arrivée à Mrodjuu, j’ai mis en exergue comme projet majeur de ma feuille de route, d’appuyer et de renforcer le développement local en favorisant une politique de proximité garant d’un processus d’inter communauté. Ce sont des opportunités que va nous offrir la traversée du Karthala, un site qui s’impose naturellement et qui, selon la formule consacrée, nous gagne», a déclaré la gouverneure de Ngazidja, Mhoudine Sitti Farouata, dans une allocution.
Long de 73 Km, la Traversée du Karthala permet aux randonneurs de mieux connaitre le patrimoine historique et écotouristique des Comores tels que les sites touristiques et écologiques comme le volcan, le massif forestier du Karthala, le plateau et le massif de La grille et le Lac salé.
«Ce pays pense toujours que sa richesse réside dans la pèche et l’agriculture or que nous avons de l’»or» que nous n’avons jamais utilisé et qui l’est par de nombreux pays notamment la Tanzanie, le Kenya qui font du tourisme un levier pour leur économie. Pour nous, l’Ong Ulanga, c’est un immense plaisir d’être associé à ce projet. Ce sentier va symboliser et concrétiser, le fait que cet archipel constitue la perle de l’Océan indien», a renchéri Dr Ouledi Ahmed.La traversée du Karthala offre, également, des randonnées courtes qui peuvent se faire en une journée ou moins. Le plus difficile est celui de Trondroni Nkurani et les plus aisées celles de la Boucle d’Ipvembeni, d’Itsundzu-Lac salé et de Maweni-Lac salé.
Pour sa part, l’administratrice de la Sadev, Martin Josiane, a rappelé que leur Fondation soutenait différents projet aux Comores notamment celui de cette traversée du Karthala : «Depuis sa création, la Sadev intervient au Mali et aux Comores dans des domaines allant de l’aménagement du territoire, de l’aménagement durable et de la formation professionnelle», a-t-elle conclu.
