Alors que ses missions premières étaient de favoriser la promotion de la culture en animant plusieurs activités artistiques comme le théâtre, l’art ou encore la danse, le Cacc a décidé, en septembre dernier, d’élargir ses activités à la lecture en ouvrant une bibliothèque. Son objectif : aider les jeunes passionnés par la lecture.
Quatre mois plus tard, tout semble “bien se passer”, à en croire la bibliothécaire, Echata Mmadi.

Lors d’un entretien qu’elle nous a accordé hier, elle est revenue sur les difficultés auxquelles ils étaient confrontés à l’ouverture. “Cela n’a pas été facile car le Ccac n’était pas en mesure, à lui seul, d’ouvrir le centre de lecture”. Il a fallu solliciter l’aide de plusieurs partenaires parmi lesquels l’Alliance française de Moroni, l’Union européenne ou encore AlterMsop.

“Nous avons appelé à l’aide car, financièrement, nous ne pouvions garantir la construction de cette bibliothèque avec nos maigres moyens”, a précisé la bibliothécaire qui tient à remercier les partenaires qui ont répondu à  leur appel en soutenant ce projet.

Echata Mmadi s’est dit satisfaite du taux de fréquentation qui a augmenté en peu de temps.”On enregistre cent quatre vint douze abonnements dont la plupart pour des enfants. On peut recevoir jusqu’à dix-neuf abonnés par jour”, précise-t-elle.

Récemment, l’espace de lecture a accueilli une classe composée de trente-neuf élèves, venant de l’Ecole française Henri Matis.
Pour être abonné on doit détenir une “carte d’abonné dont le coût varie suivant les personnes.

La bibliothèque possède environ huit-cent ouvrages de presque tous les genres. On y trouve des romans biographiques, des romans policiers, des documents sur des sujets très divers, des encyclopédies, des ouvrages de jeunesse tels que des bandes dessinées (Bd), de la littérature de jeunesse, des albums, des manuels scolaires”.
 
Mounia Aladin Ibn Halifa