Le chanteur, guitariste et compositeur, Laher Aliamani, vient de publier un livre intitulé “Sur mes traces”. Ce livre autobiographique parle de la vie de l’auteur, ses origines, sa famille, sa vie à Ntsudjini et à Mitsudje, à Ngazidja, mais également sa vie en France, entre autres.
Samedi dernier, le livre présenté à Ntsudjini a fait l’objet d’une conférence-débat au foyer du Scout Ngome animée par Idarousse, un ami d’enfance et Saïd Mohamed Abdallah Mchangama un ami du chanteur qui représentait des lecteurs. La présentation a été accompagnée d’une séquence musicale de l’auteur. Sur vingt-six chapitres, quatre dont “Ma mère et ses crises d’asthme” parlaient de sa mère pour montrer son amour à une “mère qui m’a élevé seule”.
Ceci étant, Laher aimait naturellement son père. Cet amour qui le lie avec son père lui vient, dit-il, des histoires que sa mère racontait sur son père qu’elle surnommait, entre autres, “Nde simba ya mngu”. Un amour à sens unique, peut-on lire sur le chapitre 7.
Laher, fils unique de sa mère et non de son père qui a des enfants dans d’autres unions, était devenu, à force d’entendre sa mère vanter ses qualités, fan de ce père inconnu. Sans chercher à savoir les raisons de la séparation de ses parents.
Par rapport à son éducation, Laher parle beaucoup de sa mère dont la rigueur lui a permis d’arriver à élever son enfant toute seule sans se laisser submerger dans une affection nocive.
“Ma mère est pour moi une idole. Je n’avais pas intérêt à me trouver face à sa colère”, racontait l’artiste. Le chanteur a décidé d’écrire “parce qu’il y a des choses que la musique ne dit pas suffisamment bien”.