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Marché artisanal de fin d’année I Une expo-vente en soutien au Made in Comoros

Marché artisanal de fin d’année I Une expo-vente en soutien au Made in Comoros

Culture | -

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La société de couture Harmony Tropic en collaboration avec l’A-f de Moroni ont organisé, avec un certain succés, un marché destiné à soutenir la production locale. Cependant, malgré la multiplication des foires et des petites entreprises artisanales ces derniers temps, le secteur a du mal à s’épanouir.

 

Harmony tropic en collaboration avec l’alliance française de Moroni ont organisé le marché artisanal de fin d’année au restaurant Wee café de l’artiste Chébli Msaïdié. Cet évènement qui a vu exposer quatorze stands s’est étendu sur trois jours a pris fin dimanche. Jardin de Zandry, Qibla évasion, Yilang création, Badi’s Coffee et Harmony Tropic entre autres, ont fait le bonheur des visiteurs surtout avec la couture et ses diverses créations.


Ces dernier temps, les foires destinées à valoriser l’Art et l’artisanat local se multiplient avec plus ou moins de bonheur. Certains ont du mal à accrocher le public du fait, de l’avis des personnes interrogées, “de leur monotonie dans la création et des prix trop élevés”.


Cela n’a pas été le cas de cette foire de fin d’année, estime la patronne d’Harmony tropic, Fatuma Elias. “Notre évènement fut un succès dans la mesure où il y’a eu beaucoup de visiteurs et d’acheteurs. Les quatorze exposants ont tous vendu en masse et les visiteurs se sont réjouis des prix qui étaient très abordables. Après six mois d’inactivé en marge de la Covid-19, nous étions heureux de rencontrer les acheteurs. Ça été très réjouissant”, s’est-elle réjoui.

Appel à l’Etat

Ces derniers temps, les petites entreprises artisanales poussent comme des champignons. Malheureusement, elles n’arrivent pas toujours à sortir la tête hors de l’eau. Pour Fatuma Elias, cela est dû à plusieurs défaillances relevant des artisans eux-mêmes mais surtout des institutions publiques chargées du secteur. Elle craint également que la situation de s’aggrave après l’actuelle pandémie de coronavirus.

“Après le covid, l’Etat doit mettre la main à la poche et soutenir les petites entreprises faute de quoi la majorité vont fermer. En plus du cyclone Kenneth et la Covid-19 qui nous ont mis à genou, l’artisanat comorien fait également face à de multiples problèmes notamment avec les banques et leur taux de déremboursement trop élevés. Il faut que l’Etat à travers ses institutions financières mette en place le crédit-bail pour aider l’industrialisation de la petite entreprise”, appelle la gérante d’Harmony tropic.

Mahdawi Ben Ali

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