Trois ans après sa dernière édition, le «Medina festival» revient les 28 et 29 juillet, respectivement au Stade de Misiri et au Stade de Wani. Une conférence de presse a été organisée, samedi, au restaurant Le Sélect et les organisateurs y ont «fait le point» sur la dernière ligne droite de ce rendez-vous qui, au fil des années, s’est installé comme parmi les plus incontournables du sud-ouest de l’Océan indien.
Cette année, il va se dérouler sous le signe du «respect de l’environnement» dans le but de «s’inscrire dans une démarche de sensibilisation du public au développement durable en montrant eux-mêmes l’exemple», et en faisant du Médina festival, «une véritable référence en matière d’éco-évènement», indique le dossier officiel de l’évènement remis à la presse.
Ses organisateurs ont à cœur de redonner «une autre image au premier festival de musique aux Comores», devait insister le secrétaire général du Medina festival, Bouchrane Oukache, pris au mot par le rappeur Cheikh mc, pour qui, le Médina festival n’aurait point d’égal : «Aux Comores, les festivals naissent et meurent après une ou deux éditions. Médina festival est le seul qui a su faire la différence sur le plan organisationnel, et qui se pérennise», a soutenu le rappeur. Et au chanteur Lee Nossent de renchérir : «c’est notre festival», lequel a pu bénéficier de l’appui des autorités pour alléger les charges financières que requiert l’évènement.
Un casting XXL
Si au départ, ce rendez-vous préconise la promotion de la musique comorienne, avec, à la clé, un représentant de chaque île, il n’en demeure pas moins qu’il a toujours oscillé entre production locale et étrangère. Une tradition qui devrait se perpétuer cette année. En effet, onze groupes de musique ont été programmés. Cheikh mc, Watoro,Gololo Chams, Latheral, Bodo pour les Comores, Rijade pour Madagascar, Missty, Dj Kay Motamo pour La Réunion, et Halidi Daniel pour la France.
Le Medina festival a été créé en 2005 par la Rdm de Mtsamdu qui a assuré sa gestion jusqu’en 2019. Après la treizième édition, on pensait le festival fini car les organisateurs étaient criblés de dettes. C’est alors que fut créé l’Association Medina festival pour sauver ce «monument en péril».
Depuis sa première édition, le Medina festival «a vu passer cent quatorze groupes, six mille festivaliers, une cinquantaine de bénévoles». La prochaine édition devrait être «parrainée par l’artiste Goulam, et devrait prendre une dimension nationale, avec un pré-Medina dans chaque Île en avril avant le grand Medina en juillet», devait conclure Bouchrane Oukache.Rendez-vous est, donc, pris pour les 28 et 29 juillet.
