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Miss university Africa au Nigéria : Laïla Abdou n’est pas parvenue à s’imposer

Miss university Africa au Nigéria : Laïla Abdou n’est pas parvenue à s’imposer

Culture | -   Nassila Ben Ali

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C’est la représentante mauricienne qui a remporté, samedi, Miss university Africa. L’ambassadrice des îles Comores à ce concours continental de beauté n’est pas parvenue à se hisser parmi les dix finalistes. C’est la première fois qu’une Comorienne a pris part à un événement d’une telle envergure. Laïla, qui dit avoir “appris beaucoup de choses”, a fait part, toutefois, de sa satisfaction pour avoir pris part à un événement de cette importance.

 

La finale du concours continental de beauté, Miss university Africa 2017 s’est déroulé samedi dernier à Lagos, au Nigéria. C’est la représentante de l’île Maurice qui l’a remporté. Du côté des Comores, qui participaient pour la première fois à ce concours continental, c’est le mannequin de Alliance uzuri model, Leila Abdou Tadjiri, qui était nominée pour représenter les îles de la lune.

 


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Malheureusement, elle n’aura pas pu aller loin et n’est pas parvenue à se hisser parmi les dix premières du classement.
Ce top 10 est composé de la Tanzanie, du Nigeria, du Rwanda, de l’Ethiopie, de l’Erythrée, de Sao Tome, de l’île Maurice, de la Tunisie, de la Somalie et de l’Uganda.
Interrogée sur sa participation, la Comorienne a fait part de sa satisfaction d’avoir été nominée pour un événement de grande envergure tel que Miss university Africa.

 

C’est la première fois qu’une Comorienne participe à ce concours continental de beauté, et je me sens honorée, a-t-elle déclaré

 

avant d’adresser ses remerciements à toutes les personnes qui l’ont soutenu. La représentante des Comores n’a pas omis de mentionner les “difficultés auxquelles elle avait à faire face”, notamment par rapport à la langue. Elle a indiqué qu’elle ne dormait pas assez, qu’elle avait attrapé la malaria, mais qu’elle devait, malgré tout, poursuivre les activités dans les différentes régions du Nigeria.


“J’ai fais connaitre mon pays”
 
Elle estime, cependant, avoir appris beaucoup de choses. “On allait dans les hôpitaux, on aidait les malades, on nettoyait les rues, on dirigeait la circulation, on apprenait à chanter et à danser. On faisait des rencontres avec des ministres, des gouverneurs et autres grandes personnalités. On a même assisté à l’ouverture d’un tournoi d’art-martiaux”, a-t-elle apprécié. Sans compter la “joie d’avoir parlé des Comores” à ses camarades dont la plupart ne connaissaient pas les îles de la lune.

“J’estime avoir aidé mon pays, car sur cinquante-quatre Miss, seules trois se souviennent d’avoir entendu parler des Comores. J’ai été obligée de leur parler des Comores, de notre religion. Même le directeur de l’événement ne savait pas que les Comores étaient des îles. J’étais obligée de leur parler des quatre îles et de beaucoup de choses, notamment de notre culture”, a commenté la miss qui semble se consoler avec toute l’expérience qu’elle a eu au Nigeria.


Si, malheureusement, je n’ai pas remporté la couronne ou une autre distinction, je suis quand même fière car grâce à moi, plusieurs personnes dans le monde et sur le continent africain ont découvert les Comores, mes îles à partir des présentations que j’ai eues à faire à la télévision nigériane, a-t-elle déclaré.

 

Leila a fait part de son désarroi lorsqu’elle a vu que le “C” de Comores a été omis sur son écharpe. “Je n’ai pas pu retenir mes larmes”, s’est-elle rappelée. Pour rectifier cette erreur, la miss comorienne aurait obligé que le “C” soit remis à sa place avant de prendre part à quoi que ce soit.    
Au cours des activités de la finale, Laïla, comme toutes les autres Miss, a présenté trois vêtements traditionnels dont une tenue de ville et une autre de soirée. “Pour la danse traditionnelle comorienne, j’ai dansé le lelemama”, a-t-elle fait savoir.


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