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Monuments et Sites I Une délégation de l’Icomos et de l’Unesco est attendue à Moroni, aujourd’hui

Monuments et Sites I Une délégation de l’Icomos et de l’Unesco est attendue à Moroni, aujourd’hui

Culture | -   Mhoudini Yahaya

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Ces membres du Conseil international des monuments et des sites, et de l’Unesco, séjourneront aux Comores jusqu’au 9 juin dans le cadre des études et du suivi des préparatifs du dossier d’inscription des sultanats historiques du pays au patrimoine mondial. D’autres missions doivent être menées dans la foulée dans le cadre des «activités phares» du Centre national de documentation et de recherches scientifiques.

 

Le directeur général du Centre national de documentation et de recherches scientifiques (Cndrs), Toiwilou Mzé Hamadi a présenté devant la presse, hier lundi, le «plan stratégique» de développement du Cndrs entre 2022 à 2025. Il a mis l’occasion à profit pour faire part des activités qui seront menées par son institution durant ce mois de juin et qui devraient être suivies d’autres en juillet et août avec la présence, notamment, d’un éminent professeur de l’Université Aga khan de Londres en Angleterre qui va accompagner le pays dans la conduite des études sur les sultanats historiques des Comores et les sites archéologiques.


Dans le cadre de ce plan, le Cndrs s’assigne des missions de recherches, de valorisation, de conservation et de promotion. «C’est dans cet élan que, suite à des échanges avec des experts et différents partenaires en l’occurrence l’Icomos, l’Unesco, l’observatoire volcanologique du Piton de la fournaise et le muséum d’histoires naturelles de Paris, nous avons la chance et le privilège d’accueillir à partir de ce mardi cette forte délégation», s’est réjoui Toiwilou Mze Hamadi.


Pour ce docteur en muséologie et en patrimoine, c’est une heureuse occasion pour le pays d’accueillir une délégation de l’Unesco dans le cadre de la préparation des patrimoines des Comores à inscrire au patrimoine mondial. Il espère «une participation, une implication mais aussi une grande mobilisation des acteurs comoriens», ce qui constituera un atout majeur qui permettra à ce dossier d’aboutir, d’une part, et à nos bailleurs et notamment à notre partenaire historique, l’Unesco, de nous accompagner».
Le directeur a également annoncé trois autres missions qui seront réalisées avec la participation de chercheurs, enseignants-chercheurs et stagiaires réunionnais ou encore venant de France, dont certains seraient déjà à Moroni depuis mercredi dernier, dans le cadre de travaux de recherches de terrain sur le volcan du Karthala : «c’est un projet qui s’inscrit dans le cadre du programme inter-règle qui permet au Cndrs avec l’Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise (Ovpf) et l’Institut physique du globe de Paris (Ipgp) de travailler ensemble pour, notamment, la protection de la population contre les effets liés aux catastrophes naturelles», devait-il préciser.

Encore plus de partenariats…

Par ailleurs, une autre délégation de la direction du patrimoine archéologique du département français de la Réunion viendra «épauler» le Cndrs dans des recherches archéologiques sur le site de Hadjambu au nord de l’île de Ngazidja.Enfin, Toiwilou Mze Hamadi a conclu l’énumération des «activités phares» de son institution avec la présence de «nos collègues» spécialistes du Muséum d’histoires naturelles (France) qui doivent accompagner le Cndrs, plus particulièrement au niveau du musée national, dans son projet de valorisation de la salle de biodiversité du musée des Comores.

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