Le rappeur comorien de 9 ans, Rayad, sillonne les scènes et plateaux télévisés et attire, de plus en plus, l’attention dans le monde des arts et de la Culture. Récemment, il a dévoilé une autre facette de son talent dans la mini-série française, Notre-Dame, la part du feu. Cette série Netflix de six épisodes consacrée à l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019. L’oeuvre documentaire réalisée par Hervé Hadmar sur un scénario d’Olivier Bocquet et Hervé Hadmar, fait ressortir le point de vue de plusieurs protagonistes.
«Je vous ai dit qu’on est dans la cours des grands. Retrouvez-moi bientôt sur Netflix dans la série «Notre-Dame, la part du feu» où je fais partie des acteurs principaux. Tous cela grâce au sale boulot et à vous la team. Fier d’avoir tourné cette série aux côtés de Caroline Proust, Simon Akarian, Alice Isaaz, Sandor Funtek. J’ai trop hâte merci la team», se réjoui Rayad sur sa page facebook.
Depuis qu’il tient le micro à l’âge de 6 ans, le natif de Sevran en France n’a jamais rien lâché. Il combine avec bonheur la scolarité et la musique et, parfois, le football. En janvier dernier, il a été invité par les rappeurs Kaaris et Kalash criminel sur Skyrock pour la présentation de leur projet «Svr». Rayad a été validé par Kaaris avec son freestyle de trois minutes qui se répand comme une trainée de poudre sur le web.
«Pour l’instant je vais continuer à faire de la musique. Lorsque je serais grand ? Je ne sais pas encore, seul dieu le sait. A la maison, on parle souvent musique américaine, ça aide beaucoup d’avoir un papa qui est, lui aussi, chanteur», estime Rayad dans une interview sur La Chaîne libre des Comores. Pour son père, le chanteur Rdjb, il s’agit tout simplement d’une une «histoire de famille».
«Ça fait beaucoup peur d’avoir un enfant plongé dans la musique si jeune et qui rencontre autant de succès. Au début, on l’a fait pour rigoler avant que les choses ne deviennent sérieuses. J’étais parti aux Comores pour un concert, mais le public n’attendait que Rayad. Au début certaines personnes estimaient que je pervertissais mon fils et j’avais même décidé de mettre fin à sa jeune carrière avant de me ressaisir. Ma mère m’a dit de le laisser suivre sa voix car ça peut être une bonne porte pour lui», se ravise Rdjb.