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Musique. Ngam Horo I Deux voix et un accueil enthousiaste

Musique. Ngam Horo I Deux voix et un accueil enthousiaste

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Plutôt bien accueilli par le public, le premier Extended play (Ep) de Faraz et Norena, Ngam Horo semble avoir tout pour plaire. Deux voix et une musicalité riche en Afro, Hip-hop, Rnb, Afro-zouk, au service de textes attrayants. Le nouvel opus du Label Watwania fait déjà rêver les mélomanes.

 

Les deux purs-produits du Label Watwaniya Production, Faraz et Norena, viennent de sortir sur tous les plateformes légales, leur premier Ep, Ngamhoro. Buwe masto, Namzidjuwe, Weka Hule ou encore Dukutera. Ceux sont, en tout, six titres riches en musicalité, Afro, Hip-hop, Rnb, Afro-zouk(Kizomba). Le patron du label Watwaniya production, le rappeur Cheikh Mc, a choisi d’unir les deux complices de toujours, Faraz et Norena, pour un opus sensuel posées sur des textes plutôt attrayants. Le projet présente tout ce qui peut faire rêver les mélomanes.


“Nous avons de très bons retours de la part du public. Nous en sommes fières et reconnaissants. Je n’ai rencontré aucun problème dans ce projet, c’était le fun. Certes, il y’avait la fatigue mais quand on aime ce qu’on fait et on s’y met à fond, ça devient un pure plaisir. J’étais à l’aise dans tous les morceaux surtout Namzi Djuwe, mon coup de cœur”, apprécie la chanteuse de Rnb, Norena.


Pour sa part, le chanteur au registre pop, Faraz, semble avoir appréhendé ce mini album avec plus de pression. Soutenu par Cheikh Mc, Stillnas, El Comoriano et le guitariste Ben, Faraz avait également la tache de composer les instrumentaux de ce projet, le “nouveau bébé” du Label Watwaniya. “J’ai rencontré des problèmes techniques avec la musique, je n’avais pas tous les instruments à ma disposition pour parfaire les beats à ma sauce. Mais heureusement, Stillnas et El Comoriano, venus en vacances, me les ont procurés. Je me demandais sans cesse comment mes compositions aller être accueillies. Finalement, j’ai même reçu des encouragements de compositeurs confirmés. J’en suis fier”, se réjoui Faraz.


Comme tous les jeunes artistes comoriens, Norena et Faraz, ont misé sur les plateformes d’écoute en ligne. Un phénomène qui fait son bonhomme de chemin un peu partout dans le monde et qui n’épargne pas la musique comorienne. En quatre jours, Ngamhoro a atteint les dix mille streams sur audiomack.


A l’heure actuelle, personne, jeunes et moins jeunes, ne rate l’occasion de vendre son image sur Amazone musique, Deezer, Spotify, Yandex ou encore Apple Music. Économiquement, ces plateformes ne profitent que les plus grands artistes qui en une seule publication peuvent atteindre des milliers de vues. Sur Spotify ou Napster les artistes doivent payer pour que leurs produits soient distribués. Qu’est-ce que les artistes en herbe y gagnent? La visibilité, sans doute.


“Ngamhoro m’a beaucoup emballé. Avec ses thèmes d’actualité, il a su toucher la sensibilité du Comorien. Il y a également la qualité des voix des deux artistes. Norena qui chante correctement sans trop forcer, et Faraz avec une technique particulière, différente des autres et peut-être pas forcement comprise de tous. Une touche personnelle qui ne cesse d’évoluer. Chanter comme Faraz, il n’y en a pas beaucoup dans le pays, du moins au niveau de la nouvelle génération”, apprécie le slameur, Rahim El Had.

Mahdawi Ben Ali

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