Avant de dévoiler les treize titres de son album Riziki qui doit sortir aujourd’hui, le «Grand Diblo» a publié, en avant-première, le clip Kedja Yiva. Un morceau saisissant contre la pédophilie aux Comores en particulier. C’est sur une «personnification» de l’enfant – cet être innocent la proie des pédophiles – et un langage cru sur lequel Grand Diblo s’est appuyé pour dénoncer ce fléau. «Embahindru kedjay Yiva, wutsi pvahuwe shatsuyiva». «J’aime cette personnification de Diblo.
Qui peut manger de la viande crue? Personne! Pourquoi ces pédophiles s’en prennent-ils à nos bébés? Je pense qu’il est plus que temps de poursuivre en justice et de juger effectivement même ceux qui couvrent ces malades. En effet, grâces à ces dissimulations, beaucoup de pédophile restent impunis», a analysé, sur le web, Mohamed Ali, quelques jours après la sortie du morceau.
«Mwana leo nguliwa dja shiazi/ … pvanu kweli ngasi ohidzani / Fundi ngwandzo yaritriye kafu homatsoni, eshayiva ngutsoshira digoni hawanidi shastutrilwa ho dzihoni / Rohombi kadozaya lulu, kurantsi mbapvi ehudu / Hotrengweni ngorengo kaulu wekuli shamdudu / Kudola no saza … / badi pvanu kweli lizulu bahata owanazidudu», s’insurge l’auteur dans son clip.
A la manière d’un gungu*, Grand Diblo n’est pas allé avec le dos de la cuillère contre les pédophiles. Il aborde avec une manière propre à lui-même, ce thème abordé par de nombreux artistes comoriens à l’instar de Salim Ali Amir ou encore Cheikh Mc.
«La pédophilie est un des thèmes qui m’ont toujours traversé l’esprit, d’où la sortie de Kedjayiva. Le clip est là, merci de le partager au max, sans oublier que l’album Riziki sera disponible le 30 septembre dans toutes les plateformes digitales», invite le Grand Diblo.
*Une ancienne forme de justice populaire comorienne