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Musique. «Wube» de Lemir I L’inconditionnel du sensuel handjiya pvohahe

Musique. «Wube» de Lemir I L’inconditionnel du sensuel handjiya pvohahe

Culture | -   Mahdawi Ben Ali

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Avec son style très accrocheur, Amir Daroueche dévoile ce nouvel Extended Play. Un opus de chansons d’amour. Il ne propose, certes pas, «la» recette unique du grand amour et le remède infaillible pour les cœurs brisés. Vous trouverez cependant assurément des expressions et une beauté artistique qui vous conviendront, et des déclarations d’amour qui vous ressemblent, le tout enveloppé par une douceur qui vous étreint.

 

Le chanteur Amir Daroueche alias Lemir a dévoilé son nouvel Extended Play(Ep) Wube, vendredi 23 décembre dernier. L’artiste du Label Twamaya House a concocté une playlist de morceaux sensuels sur un amour fait de bonheur, de trahison, d’avenir et d’espoir. Disponible sur les plateformes légales, Wube ne prétend pas dévoiler la recette du grand amour, ni des «Je t’aime» a tout va ni, encore moins, ne livre un pansement pour les cœurs brisés. Mais vous y trouverez des expressions d’une grande beauté, celles qui vous conviennent, et des déclarations d’amour qui vous conviendront, le tout proposé dans une douceur musicale qui vous prend aux tripes et servie par une grande variété instrumentale. C’est ainsi qu’une petite touche de saxophone, un instrument très peu utilisé aux Comores, vous fait voyager dans des contrées lointaines où Lemir a fait, de l’amour, le seul langage.


Dans cet opus, l’ancien rappeur du groupe Mnf, continue sur sa lancée des œuvres sensuelles et sentimentales après Ufutra ou encore Baby sorties en avant-première en novembre. Hormis le dernier morceau Delo, qui présente un décalage au niveau de la musique et du style en proposant un rythme plus show, le nouveau Ep d’Amir Daroueche s’inscrit dans la douceur tant au niveau des lyrics qu’à celui des mélodies.


«Harufu yahe yo azayma, Swifa zahe zidjoheya milima, Ngamhupvamo djeshatrawa. Ndami nawe dja Adam na Hawa… Wewe ndoraha yahagu. Sowayli, kapvatsi wudjoripvandzawusa omwiso ahirani. Wewe ndoroho yangu. Hena wandzawo tsoshitamani, Nyandzo zaho zinirende superman», assure l’artiste dans Azayma. Ici, plus que tout, Lemir loue la femme et lui donne une place notable dans sa vie et la définit comme son unique centre d’intérêt.
Une habitude chez les compositeurs sentimentaux. Dann wube Lemir est loin d’en faire l’exception.

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