Le Centre national de documentation et de recherche scientifique (Cndrs) en partenariat avec le Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France à Moroni, le Laboratoire de conservation et restauration des biens culturels, le Musée national d’archéologie d’Arles, en France, a procédé, hier, au lancement d’ateliers de formations décidés au “renforcement des capacités professionnelles et structurelles en matière de musée et archives” des Comores. Soixante candidats issus du Cndrs, de l’Université des Comores et d’autre institutions ont été retenus.

“Les Comores manquent cruellement de formation de cette envergure. Au Cndrs par exemple, les personnes affectées, jusqu’à récemment, aux archives et aux musées étaient des économistes, des juristes et des hommes politiques. C’est regrettable. Il ne s’agit de postes auxquels on peut affecter n’importe qui. Il faut des professionnels ou des personnes qui ont, au moins, des connaissances de base dans ces domaines. C’est pourquoi, il nous a semblé urgent d’organiser ces ateliers”, a expliqué le directeur du Cnds, Dr Toiwilou Mze Hamadi.

Cette formation qui va être conduite par six formateurs étrangers, durera douze jours et doit permettre aux candidats d’acquérir des connaissances en gestion de donnée, archives, médiation culturelle et conservation.“Aujourd’hui, il persiste des difficultés dans les archives. Dans nos institutions, lors des passations de service, les gens peuvent emporter tous les documents, voir même l’ordinateur de service. C’est gens-là doivent être poursuivis en justice. En effet, cela nous empêche de mener les recherches pouvant nous permettre d’évaluer ce qui a été réalisé ou non. Les archives peuvent aider à résoudre tous ou partie de nos problèmes”, dixit le directeur de Cndrs-Mwali, Hadad Salim Djaffar.

Mahdawi Ben Ali