De Washington Dc à Brookline, le chanteur américain d’origine comorien, Napoleon Da Legend, a érigé un rap engagé taillé à la fois dans la culture française d’où il est né, la culture américain au sein de laquelle il a grandi et celle des Comores dont il est originaire. Auteur de six albums, dix mixtapes et trois Ep, Napoleon ne chôme quand il s’agit de se faire un nom au pays de l’Oncle sam.
Né à Paris et élevé à Washington DC, Napoleon Da Legend ne cesse de gravir les échelons et à représenter au mieux les Iles de la Lune. Il a fait ses débuts à Washington Dc avant de partir à Brookline dans la Massachusetts où il a rapidement implanté ses marques dans le monde de l’Afrobeat et du Hip-hop. Il sort son premier album en 2013 dans lequel on trouve des collaborations avec Raekwon dans Oxygen et Sean Price dans Wise Men. “Je suis tombé amoureux du Hip-hop la première fois que je l’aie entendu. Les Mc parlaient essentiellement avec un rythme dont j’ai senti que je pouvais facilement faire. La poésie sur le rythme semblait plus accessible et l’énergie au tour du Hip-hop était si contagieuse et militante que ça ma parlait d’une manière profonde et viscérale”, a précisé Napoleon Da Legend.
Le Comorien reste, également, attaché au continent africain de par ses multiples visites sur ses terres ancestrales. Ce qui a, selon lui, beaucoup influencé sa culture musicale et qui lui a fait prendre conscience de beaucoup de choses. Dans son projet coup d’Etat, le rappeur ce veux très engagé et touche des thèmes comme les violences policières, les conditions carcérales dures que subissent les Noirs aux Usa. Il s’inspire également des situations politiques aux Comores “qui finissaient toujours en coups d’Etat”. “ Le projet coup d’Etat est une métaphore dans le sens où je représente une rupture dans le monde de la musique étant donné que je revendique une approche invente du Hip-hop. Je l’ai aussi intitulé ainsi pour essayer pour attirer l’attention sur l’instabilité qui sévit dans mon pays et dans ma vie notamment avec mes déménagement”, a-t-il expliqué.
Mahdawi Ben Ali
