En attendant la sortie de son Extended play (Ep) prévu pour demain, 5 août, la finaliste de la deuxième édition du concours Nyora, Haïria Ali Mbaé, a dévoilé un extrait de cet opus de cinq titres. Ndaye, est un clip appelle à reconnaitre la «contribution importante» de la femme dans le développement du pays. Pour être encore plus illustratifs, les producteurs, Ast et Seush, ont mis en scène plusieurs figures féminines – des artistes, des militaires, des infirmières, des sportives ou encore une autorité publique – dont l’apport au développement économique, social ou culturel au pays et dans le monde est avéré : «Ye ndeyapvaharilia edunia / Wompvukisho wahatru midzo harirwalia, Taambu usikitifu, swibira na uaminifu kadjazirenda mdzo. Harirwalia eyadunia na ahira / Ye zadini neza mila kohazi yatsohuzigabili…Wangapvi walo homirabuni / Yawapvaza nguwo hata rawawanidi», précise l’auteure dans Ndaye.

Cependant, paradoxalement, des termes et des expressions se révèlent être sexistes et même dégradants pour l’image de cette même femme comorienne qui tente de prendre les devants de l’action pour le développement à l’image de la gouverneure de Ngazidja largement mise en évidence dans ce morceau. «Rezahopani, Djerambe neledaho, ha dhwaminishilwazo / Kadjazirenda mdzo», laisse entendre Ndaye. Une approche de la place de la femme à qui incomberaient exclusivement les tâches ménagères et qui semble déplorer le fait que, malgré tout, la femme elle-même, accepte de se soumettre à ces supplices qui seraient dus largement aux coutumes comoriennes.