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Nuit de la danse contemporaine à l’Alliance française : Une démonstration parfaitement réussie

Nuit de la danse contemporaine à l’Alliance française : Une démonstration parfaitement réussie

Culture | -   Nassila Ben Ali

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Un défi remporté avec les honneurs par les danseurs. A partir de ce grand événement, le public est convaincu des progrès enregistrés par la culture urbaine. Les jeunes marquent leurs empreintes et s’invitent actuellement sur les scènes régionales.

 

La soirée intitulée "la nuit de la danse contemporaine" a eu lieu à l’Alliance française (Af) de Moroni samedi dernier en présence de plusieurs personnalités dont le chef de l’Etat Azali Assoumani. A cette occasion, les compagnies ont fait montre d’un talent à la hauteur des attentes du public.

"Soyons fous", le spectacle de la compagnie Tché-za, a marqué les esprits. La folie était vraiment au rendez-vous. A travers ce premier spectacle de la soirée, la bande à Chris, Sangokou, Abdou et Chien de guerre ont su satisfaire et chauffer la salle de l’Af de Moroni où les quatre danseurs ont su convaincre tous les spectateurs.

 

"Avec Soyons fous", les danseurs ont réussi à nous faire entrer, le temps d’un spectacle dans le monde de la folie", a déclaré une spectatrice, Asma Saïd, qui s’est dit "hantée" par les figures développées à travers le New style, Krump dance, Bboying de la compagnie Tché-za.

 

Tout le monde devait quitter la salle de spectacle avec ce slogan qui a mis fin à ce "fanfare de fou" : "Tsi hwambia" ! Selon toute vraisemblance, c’est ce spectacle qui a le plus engrangé l’adhésion du public.

Le deuxième spectacle, "Face cachée, face dévoilée" a relaté les maltraitances auxquelles les femmes sont confrontées aux Comores. De même, le spectacle a invité tout le monde à y réfléchir sur ce qui fait que la femme n’est pas associée aux prises de décision.

La soirée fut une réussite pour la compagnie Mawua qui a planché avec Seuch pour améliorer le travail réalisé part Anissa Tai l’année dernière. Même si, l’absence de Malha a quelque peu contrarié certains qui, dans le public, s’attendaient à la voir sur scène.

En troisième lieu, "100 coutumes", le spectacle qui a remporté le premier prix du festival de danse contemporaine, "Ntso uzine", l’année dernière, a réussi à ramener le public à un passé lointain. L’époque des "Sultan batailleurs" avec ce guerrier qui passait le plus clair de son temps à transgresser les règles coutumières et l’ordre établie. Ce fut à "Kreuz" de finir la soirée. Ce spectacle a mis en scène deux krumpeurs, Seuch et Chien de guerre. Il appelle chacun de nous à "creuser pour chercher et trouver ce que nous voulons".

Au total, malgré l’absence de la compagnie Uni’son dû, semble-t-il, à l’indisponibilité de Washko en voyage à l’étranger, la soirée a répondu aux attentes du public.

 

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