Depuis la levée du rideau de cette première édition du concours Nyora, certains internautes critiquent ouvertement les appréciations de certains des jurés sans pour autant remettre en cause le talent et la longue et belle carrière qui sont les leurs.
En guise à cette réaction du public, le juré Soulaymane Mze Cheikh estime que chaque Comorien “devait” apporter ses compétences et ses jugements dans le domaine qu’il connait le mieux, si l’on veut que les choses ailles dans le bon sens. “Ça m’exacerbe de voir des personnes qui ne sont pas du domine tenir certains propos.
Nous jurés, sommes différents avec des styles différents et chacun apprécie la musique à sa manière. Nous faisons les appréciations et accordons les notes sans concertation, de manière tout à fait professionnelle. Naturellement l’opinion peut penser ce qu’elle veut”, a-t-il expliqué.
Des internautes semblaient s’attendre à des appréciations beaucoup plus “conformes”, de leur point de vue aux prestations. Ils disent ne pas comprendre, par exemple, qu’un défaut révélé chez un candidat devienne un point fort chez un autre.
“Le seul défaut que j’ai pu constater tout au long de ce concours, c’est que les critiques et les appréciations des membres du jury ne correspondent pas aux notes prescrites aux artistes. Je pense que vous devez rectifier cela lors de la grande finale”, estime une certaine Oussmi Saïd sur la page de rediffusion de l’évènement.
Pour sa part, le chanteur pluridisciplinaire Yassin Mohamed alias Yax Leader, rappelle que les jurés en question ne créent pas et se produisent pas dans le même style et les mêmes genres que les jeunes qui ont pris part au concours, en particulier, et que la jeune génération de manière générale.
Il estime, cependant, que Soulaymane Mze Cheikh, Bourguiba comme Salim Ali Amir sont parfaitement aptes et “très bien placés” pour apporter des apprécions valables aux prestations de ces jeunes. Il trouve “personnellement, que les jurés ont apporté les critiques appropriées dans un sens comme dans l’autre.
On peut se demander, toutefois, s’il y a besoin, forcément, d’être un grand possessionnel dans un domaine donné pour être considéré comme digne d’y apporter son appréciation. Sans doute, un grand débat.
Mahdawi Ben Ali
