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Oirdine Mohamed alias Sangoku I Du talent à revendre, un objectif ambitieux

Oirdine Mohamed alias Sangoku I Du talent à revendre, un objectif ambitieux

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Danseur aux compagnies Tché-za et Uni’son, Sangoku a remporté avec cette dernière le Prix spécial Festival Passe-portes à Maurice avant de représenter les Comores dans plusieurs pays avec la compagnie, Tché-za. Champion puis jury du Battle Ye Mze Ndo, il a également remporté le prix du meilleur B-boy en 2018. Son objectif : “Continuer à travailler très dur pour rester le plus performant possible et contribuer à propulser la danse comorienne vers le haut niveau”.

 

Oirdine Mohamed alias Sangoku a fait ses débuts dans le monde artistique en tant que gymnaste lorsqu’il n’avait que dix ans, avant de basculer complètement dans la danse. Entre 2006 et 2010, il s’est construit une carrière solo essentiellement dans le break danse. Conscient de ne pouvoir réussir seul dans son coin, il a intégré le groupe Spray danse qui lui a permis d’être sélectionné et de prendre part à la cérémonie inaugurale des Jeux des îles de l’Océan indien en 2014. Il rappelle devoir une fière chandelle à la gymnastique grâce à laquelle il “peut réaliser des figures exigeantes, créer un style propre” et de l’imposer dans le monde de la danse comorienne.


B-boy Sangoku a intégré la compagnie Tché-za en 2014 à partir de laquelle il essaie de se construire une carrière internationale. Après avoir été deux fois champion, puis jury du battle “Ye Mze Ndo” (= qui est le boss?), il a remporté le prix du meilleur B-boy comorien du Hip-hop Awards organisé par Uni’son en 2018. Depuis, il a pris son envol et a sillonné l’Océan indien au-delà, donc, des frontières de son pays dont il a présenté, en 2018 avec la compagnie Tché-za, le spectacle “Soyons Fous”, en France au Festival Suresnes Cités à Paris. Ensuite, il devait retourner au même festival en 2020 pour présenter, Massiwa, la nouvelle création du chorégraphe, Salim Mzé Hamadi Moissi alias Seush. “L’année 2019 fut celui de mon essor. J’ai remporté le Battle Ye Mze Ndo et j’ai été invité à l’Institut du Monde arabe avant de m’envoler au Festival Chainon Maquant à Paris”, jubile le danseur.


Danseur des deux grandes compagnies de la disciplne, Tché-za et Uni’son, Sangoku a remporté avec cette dernière le Prix spécial Festival Passe-portes qui s’est tenu à l’Île Maurice en 2016. Il y a interprété le spectacle Dur d’y Croire du chorégraphe comorien Akeem H. Ibrahim alias Washko. “Je vais continuer à travailler très dur pour rester le plus performant possible et contribuer à propulser la danse comorienne vers les sommets”, projette le danseur.

Mahdawi ben Ali

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