L’Ong Kazana a tenu une conférence de presse, mercredi dernier, au Retaj hôtel, à Moroni, pour «dénoncer le non-respect» par le gouvernorat de Ngazidja du contrat le liant à l’Ong lors des prestations artistiques de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme. «Alors que le gouvernorat est parfaitement conscient que l’Ong avait engagé des musiciens, chanteurs et ingénieur son, entre autres, il n’a toujours pas honoré la totalité des factures, plus de deux semaines après la soirée de clôture dite «Twarab au féminin».
L’artiste et fondateur de l’Ong Kazana, Lee Nossent, aurait rencontré, à ce sujet, des responsables du gouvernorat, parmi lesquels le commissaire du projet, le chef de cabinet de la gouverneure, son conseiller privé, le Daf, le commissaire à la Culture et le directeur de cabinet qui – qui assure actuellement l’intérim pendant l’absence de la gouverneure, «vainement». A en croire Lee-Nossent, les artistes employés par l’Ong Kazana s’impatientent et ont fait savoir, lundi 13 mars dernier, qu’ils allaient dénoncer de la «mauvaise foi» de la part de l’Ong qui chercherait à se soustraire à ses engagements.
«Le lundi dernier, après une multitude de promesses, on nous a versé une partie de la somme. Un rendez-vous avait été arrêté pour le lendemain, pour la totalité du paiement. Ce jour-là, le trésorier payeur de l’île était venu nous demander de patienter et avait promis de nous rappeler.Quand nous l’avons appelé, il nous a dit, sèchement, d’aller voir «ceux avec qui nous avions signé un contrat» et qu’il refusait qu’on «lui mette la pression», a raconté le chanteur avant d’annoncer qu’il allait porter plainte contre le gouvernorat de Ngazidja, ce «vendredi» pour «non-respect» de contrat si l’«affaire» devait rester telle que.