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Patrimoine culturel I Ufahari wa komor au secours de la danse traditionnelle

Patrimoine culturel I Ufahari wa komor au secours de la danse traditionnelle

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Dans son action de promotion de la culture comorienne, l’association Ufahari Wa Komor lance une formation de danse traditionnelle avec comme objectif de doter chaque localité de sa troupe. Jeudi dernier, ce fut à Pvanadjuu, au Centre-ouest de Ngazidja, d’en bénéficier.

 

L’association culturelle Ufahari Wa Komor dédiée à la protection et au développement du patrimoine culturel des Comores, vient d’initier une formation tous azimut à la danse traditionnelle ayant pour objectif de doter toutes les agglomérations des îles aux parfums d’une compagnie de danse traditionnelle. Après Nnyumamilima ya Mbadjini, hier, les formateurs ont esquissé les premier pas de danse à Pvanadjuu au Centre-ouest de Ngazidja. Ufahari wa komor qui estime que cette richesse culturelle est en voie de disparition, va dans un premier temps sillonner vingt et une localités de Ngazidja avant d’enchaîner sur Mwali et Ndzuani.

“Au paravent, dans les différentes célébrations, surtout à l’occasion des festivités autour du “Grand mariages” (Anda), la danse traditionnelle était toujours à l’honneur. Aujourd’hui cette pratique se fait extrêmement rare sur elle n’est tout simplement pas tombée aux oubliettes. Notre association va tout miser pour redonner goût à ce patrimoine datant du temps des sultanats”, assure le président d’Ufahari wa komor, Abdallah Chamsoudine.
A la formation de Pvanadjuu, les instructeurs accompagnés du percussionniste et chorégraphe, Ahamada M’madi Charabou, ont beaucoup insisté sur des exercices liés aux chants traditionnels, aux percussions dans les sambe.

Ahamada M’madi Charabou est connu pour son dévouement depuis des années au développement de la danse traditionnelle. “Ce n’est pas la première fois que j’offre mes service pour impulser la culture comorienne mais c’est première fois que je le fais avec le soutien d’une association. C’est une très bonne initiative qu’a lancé Ufahari wa komor et c’est un honneur qu’elle ait fait appel à moi”, devait-il préciser.
L’association Ufahari Wa Komor est connue pour avoir organisé, notamment, le concours Uzuri wa komor qui mettait en valeur la beauté et les tissus traditionnels comoriens. Lors de cet événement, un concours de danses traditionnelles avait été également à l’honneur. C’est après s’être rendu compte que ce sont toujours les mêmes localités et associations qui s’y étaient présentées, que Ufahari wa Komor s’est résolu à organiser cette formation pour aider chaque localité à se doter de sa propre troupe. Au total, quatre instructeurs vont assurer les formations aux percussions, à la danse aux les chants traditionnels.

D’autres projets visant à promouvoir la culture, la tradition et le patrimoine culturel des Comores seraient “d’ores et déjà à l’étude”, selon Abdallah Chamsoudine.
Pour garantir la faisabilité de cette formation gratuite, Ufahari wa komor a misé sur les recettes occasionnées, en janvier dernier, par le concours Uzuri wa komor.

Mahdawi Ben Ali

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