Le photographe professionnel, «Mec Mortel», continu de faire sensation avec son flash braqué sur le mariage. Après des études en langues étrangères appliqués, Faisoil Abderemane, a suivi une formation en photographie et conception graphique en Ethiopie pour se consacrer à l’immortalisation des évènements.Ses belles poses attirent largement l’attention de l’opinion, mais aussi ses nombreuses critiques.
Certaines personnes, des femmes notamment, trouvent souvent ses choix «choquants». «Pourquoi ne publie-t-il que les femmes qu’il juge belles ? Oublie-t-il que celles qu’il ne trouve pas belles peuvent l’être aux yeux des autres?», s’insurgent-elles.«Je ne choisis pas que de belles femmes dans mes publications comme le prétendent certains. J’obéis à des règles. Si le modèle y est conforme je le publie automatiquement, autrement, c’est non. Je mise sur le maquillage et je leur conseille de trouver les bonnes maquilleuses, sinon…». «Je préfère un modèle tout «naturel» qu’un modèle mal maquillé», précise-t-il.
Des explications que réfute cette mariée qui affirme n’avoir pas été publiée sur le compte du photographe «tout simplement pour n’avoir pas été maquillée par la maquilleuse recommandée» par Mec Mortel.«Nous n’avons pas signé de contrat comme quoi si je ne vais pas chez telle ou telle maquilleuse, je n’allais pas être publiée. Nous ne sommes intéressées que par la mise en ligne des images sur sa page ; sinon on allait en faire avec nos téléphone si l’essentiel est de garder des souvenirs», renchérit une autre qui a souhaité rester anonyme.
Les commentaires, sur la toile et ailleurs, parlent, en outre, de «trop de ressemblance» entre toutes les mariées du fait du maquillage et la publication de beaucoup plus de photos d’un mariage que d’un autre.«Je ne trouve pas que les modèles se ressemble tant que ça. La ressemblance serait, peut peut-être, au niveau des tenus, des produits ou carrément du fait du recours à la même maquilleuse. En ce qui me concerne, j’essaie, juste avec mes lumières et mes touches personnelles de rendre l’image plus belle encore», se défend le photographe.
Mahdawi Ben Ali
