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Portrait / Haïtham Ben Ali, un jeune danseur s’attaque à la chorégraphie

Portrait / Haïtham Ben Ali, un jeune danseur s’attaque à la chorégraphie

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Du Battle Street Hood au concours interscolaires en passant par le Battle International Ye Mze Ndo au concours Summer Hip-hop danse, Haïtham Ben Ali a remporté sept trophées individuels et collectifs. Il touche presque tous les mondes de la danse Hip-hop notamment le new style, le krump et l’Afro.

 

Haïtham Ben Ali a été attiré par la danse dès l’âge de 6 ans quand il a commencé à “s’exercer” dans le salon de la maison familiale. Comme plusieurs jeunes de sa génération, il s’est inspiré des pas de danse dis moonwalk du défunt célèbre chanteur américain, Michael Jackson. Animé par l’envie d’aller de l’avant, Haïtham Ben Ali a créé avec des jeunes de son quartier, Moroni-Madjadjuu, le groupe de King krow avec lequel il avait remporté le concours interscolaire en 2011 avant de la décrocher, à maintes reprises, avec, notamment, les groupes Sprite dance en 2013, B2B en 2014 et avec son ami Moosse en 2015. “La danse à vraiment pris une autre tournant dans le pays. Je me souviens que je devais payer deux cent cinquante franc pour pouvoir danser à l’occasion des fêtes de l’ide. Aujourd’hui c’est tout le contraire qui se passe”.


Ce jeune danseur de Ngnumadzaha ya Bambawo dans le centre de Ngazidja a remporté le Battle national Ye Mze Ndo organisé par la compagnie Tche-za en 2015 après s’être arrêté en quart de finale à la précédente édition de la catégorie Krump. Dès lors, il a pris confiance en lui et s’est lancé dans une carrière solo et a fait une tournée dans différentes localités de Ngazidja.
En 2017, Haïtham Ben Ali a, également, remporté le trophée du Summer Hip-hop dance dans la catégorie duo avec le danseur Big. Dans ce même événement initié par la compagnie Uni’Son Comores, il est sorti finaliste dans le monde du New style. “Après avoir remporté ce trophée, j’ai commencé à rêver notamment à l’ouverture d’une école de danse et, surtout, professionnaliser mon activité. Mon objectif aujourd’hui encore”

“Vouloir c’est pouvoir”

Pour se démarquer un peu plus des autres danseurs, Haïtham Ben Ali s’est orienté vers la danse Afro “qui alors n’intéressait pas tant que ça les danseurs comoriens”. De là, il a créé la première compagnie de danse Afro aux Comores, Afro Comoco en juin 2018 et s’occupe de la chorégraphie.
En 2018, le nouveau groupe fait la première partie du chanteur Tanzanien, Mbosso, du groupe togolais, Toofan, mais aussi du chanteur et producteur ivoirien Shado Chris en 2019. “Ce n’été pas facile d’améliorer mon niveau en danse Afro moi qui suis à la base un danseur de hip-hop n’en parlons plus de m’occuper de la chorégraphie de toute une équipe. Mais comme vouloir c’est pouvoir, je me suis accroché et aujourd’hui, je peux me sentir fier de voir la danse Afro prendre son envol au pays”

Mahdawi Ben Ali

 

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