Trois questions à Imane : «C’est un plaisir pour moi de revenir sur mes terres, les terres de mes parents» -

Trois questions à Imane : «C’est un plaisir pour moi de revenir sur mes terres, les terres de mes parents»

Culture | 19/07/2018 - Dayar Salim Darkaoui

Elle est née en janvier 2000 à Marseille et s’est révélée, l’année dernière, sur le plateau de l’émission «The Voice». Imane est actuellement en tournée aux Comores, «terre de ses parents» originaires de la ville de Mitsamihuli au nord de l’île de Ngazidja. Après l’Ajp de Pamandzi à Mayotte, mercredi 18 juillet dernier, l’artiste tiendra un «grand live» samedi 21 juillet prochain à la plage d’Itsandra. En trois questions, celle qui vient d’avoir son baccalauréat Es avec mention revient sur son brillant parcours dans l’émission de la télévision française, «The Voice», sur sa tournée aux Comores et sur ses projets à court terme.

Vous vous êtes en quelque sorte révélée l’année dernière sur le plateau de «The Voice». Comment avez-vous vécu cette expérience?

Je l’ai très très bien vécue. «The Voice» m’a énormément apporté, que ce soit musicalement ou humainement. J’ai grandi, mûri et appris beaucoup durant l’émission. J’ai traversé des moments intenses, en particulier dans les auditions à l’aveugle, lorsque les quatre coachs se sont retournés sur ma prestation. Arrivent ensuite les instants avec les autres candidats, les montées sur le plateau en direct, l’adrénaline avant chaque passage… Il y a eu, bien sûr, des moments de remises en question voire de doutes. Mais, toujours pour aller de l’avant. Aujourd’hui, je ne regrette en rien d’y avoir participé.

Parlez nous un peu de votre tournée aux Comores. Que réservez-vous au public?

Ma tournée aux Comores c’est en guise de reconnaissance à cette vague de soutien que j’ai reçu de la part de nos îles durant mon passage sur l’émission.
C’est aussi l’occasion pour le public de mieux me connaître, musicalement, scéniquement. Et par-dessus tout, c’est un plaisir pour moi de revenir sur mes terres, les terres de mes parents. De les voir ainsi remplis de fierté en voyant leur fille entreprendre et réussir dans le pays où ils ont grandi me met du baume au cœur. Pour ce qui est des prestations, ce sera un mélange de mes compositions, de reprises et du répertoire que j’ai pu avoir sur «The Voice».

Quels sont vos projets à court terme?

Dans l’immédiat, c’est de réussir la tournée. D’ailleurs, samedi 21 juillet, je suis à la plage d’Itsandra pour un grand concert. Et je vous invite nombreux à venir me voir. J’espère repartir en France encore grandie et riche de l’expérience de la tournée. Au-delà, je compte finaliser mes projets scolaires personnels, creuser un peu plus ma musique jusqu’à trouver ces perles que j’aurais envie de partager au public. Écrire, imaginer, innover… en somme. Nous nous projetons toujours vers un album, mais j’attends de gagner encore en maturité musicale, ou en maturité tout court, et pouvoir être fière d’un album qui racontera une histoire.