L’Alliance française de Moroni accueille le slameur Dagenius et son spectacle Msafara, samedi prochain. Dans ce show de slam verra l’artiste présenter plusieurs des titres qui composent son premier album dont la sortie est prévue en mai prochain.
“Msafara”, “Fils d’esclaves”, “Elle n’était rien”, mais également “Vis tes rêves” et “La mort doit mourir de rire”, entre autres sont les slams à travers lesquels le public est appelé à savourer le lyrisme du poète. “Ça sera pour moi l’occasion de mieux annoncer mon album”, a-t-il soutenu.
“Je vous présente mon antre, je vous accueille dans mon sanctuaire bardé de choses omnipotentes et autres balivernes littéraires, je vous en prie asseyez-vous, j’ai des choses à vous dire”.
Le spectacle Msafara vous invite au voyage des mots, à la poésie, à la découverte des mélodies, des histoires d’ailleurs mais surtout d’ici, une île de la lune, une terre volcanique, l’île de Ngazidja.
Gamil, puisqu’il s’agit de lui, sera accompagné, tout le long du spectacle, de ses amis-musiciens dont Tarek, Ikito, Halil alias Creazy. Il y aura aussi trois choristes, à savoir, Clémence et un autre chanteur. Selon l’artiste, plusieurs bonnes surprises seront de la partie qui sera offerte par d’autres slameurs qui vont participer. “Je vous réserve des surprises”, dit-il.
Ce spectacle est organisé en partenariat avec plusieurs personnes et structures, notamment, l’association Sakara et TL event dont le concours est, selon Dagenius, très important. “Etant donné qu’il s’agit de mon deuxième spectacle, j’ai vraiment envie qu’il soit bien organisé, j’ai fais appel à eux pour qu’ils m’aident et assurent un spectacle d’enfer, un spectacle “amazing” bien réussi. Ils m’ont fourni de l’aide pour laquelle je leur remercie beaucoup”, annonce-t-il.
Msafara n’est ni un concert, ni une soirée musicale quelconque, mais du slam et de la poésie. “Le slam est différent des autres expressions musicales, c’est un lieu où la liberté s’exprime librement. Loin des structures musicales, le slam c’est de la poésie et rien que de la poésie libre”, décrit Gamil.
Ainsi, Dagenius vous embarque, donc, avec son équipe musicale pour venir “goûter les mots et boire les vers de la poésie”. Msafara c’est le mélange entre des textes de l’humain et des histoires d’hier, aux couleurs de l’Afrique, mais aussi des amnésies... “Une invitation au voyage mais aussi au partage”, commente l’artiste. “Safara msafara wahwenda no hudja, sabu tsiwono masiwa tsiyenshi he zetwabia”, peut-on lire dans un de ses textes.
Mounia Aladin Ibn Halifa
