Dans le cadre des activités du Salon international de l’artisanat aux Comores – qui a baissé ses rideaux dimanche dernier – a été lancée, samedi 7 juillet, la toute première édition de la «Nuit des artisans comoriens». L’objectif de ce rendez-vous qui devra être organisé par le Centre national de l’artisanat comorien (Cnac en partenariat avec l’Ong club Adeco du Benin est, selon le ministre comorien en Charge du Tourisme et de l’Artisanat, de mettre encore plus en lumière le savoir-faire des acteurs, de faciliter l’écoulement de leurs produits; constitue une opportunité pour le public de découvrir le Made in Comores, et une occasion unique de s’imprégner des métiers de l’artisanat, de leur histoire et de prendre conscience de leur place et de leur rôle dans la vie des Comoriens. Houmedi M’saidié a assuré que son gouvernement n’allait ménager aucun effort pour appuyer l’essor du secteur «d’où d’ailleurs, devait-il conclure, la place importante qu’il occupe dans le «Plan Comores Emergent», (Pce).
Pour sa part, le président de l’Union des chambres de commerce, de l’industrie et de l’artisanat (Uccia), Ahmed Chamsoudine, a dit se réjouir du lancement de la Nuit des artisans car, elle constitue le premier événement du secteur après l’adoption du nouveau statut de l’Union des chambres de commerce qui consacre l’artisanat comme un secteur à part entière». Il est temps, estime-t-il, de reconnaitre l’impact de ce secteur qui, selon certaines estimations, fournirait, en Afrique, 70% des emplois, concernerait 90% de la main d’œuvre en entreprise et compterait pour plus de 5% de la croissance.Le représentant de l’Ong Club Adeco du Bénin a déclaré avoir été «agréablement surpris» de la réussite du Salon international de l’artisanat aux Comores et a souhaité sa pérennisation.
Hondi Assar Crespin Brice a rappelé que son pays, le Bénin, était à la neuvième édition de la Nuit des artisans depuis 2013, et qu’il allait continuer à célébrer les artisans et leur métier après avoir compris que «sans un réel développement de l’artisanat, il ne pouvait y avoir de développement tout court du pays».Enfin, la ministre malgache des Métiers et de l’Artisanat, Ranaivo Ratsiraka Sophie, a réitéré son vœu émis la veille, de voir pareils événements s’organiser, tour à tour et annuellement, dans chaque pays du continent.