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Première édition du «Daradja Festival» I «Pour que la Culture marque les 50 ans d’indépendance»

Première édition du «Daradja Festival» I «Pour que la Culture marque les 50 ans d’indépendance»

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Zily, Sourette, Goulam, Dadiposlim, Soubi et une vingtaine d’artistes de la nouvelle génération ont mis le feu dans ce concert auquel a pris part le président de la République

 

C’est plutôt rare de voir autant d’artistes comoriens issus des quatre îles et de différentes générations, communier avec le public sur la même scène. Désormais, c’est chose faite. Le label Watwaniya Production en partenariat avec Yas Comores, avec l’appui financier du gouvernement a organisé la première édition du «Daradja Festival» avec des artistes qui font, à l’heure actuelle, le bonheur des mélomanes. Dans ce concert à l’entrée gratuite, les têtes d’affiche ont revisité leur play liste à a plage Maludja de Mitsamihuli.


La Diva Zily, Sourette, Goulam, Dadiposlim ou encore Soubi n’ont pas fait de la figuration. Comme à l’accoutumée, Goulam a plongé le public dans un océan d’amour avec des chansons reprises en chœurs par un public complètement conquis. De son coté, Zily a fait une entrée fracassante avec le titre du moment, Bazuka. «Oooh bazuka, shoot bam bam, Ohhh bazuka shoot bam bam/ Shoot shoot shoot shoot bam bam Bazuka / Shoot shoot shoot shoot bam bam Bazuk», un refrain qui a fait entrer en transe.


Dès l’après-midi, une foule dense s’était rassemblée à la plage Maludja, attirée par une affiche éclectique : Guirri H, Aydii, Rim-Karim, Salam, Arzam, Djoudja, Slk, Zax Boy, Titi, Queen Z, Khegno Black, Youmkalashnikov, Dj Limsa, Djamila ou encore Djouma pour ne citer que ceux-là, ce sont succédé sur scène. En maitre de cérémonie, le danseur Haitham Ben Ali, a su électriser l’ambiance avec une aisance captivante, maniant le micro avec énergie et charisme.


Si des milliers de jeunes, ont fait le déplacement, le gouvernement comorien conduit pas le président de la république n’a pas été en reste. L’entrée en scène de l’artiste Salam a véritablement enflammé la foule. Dès les premières notes de Ni viye, le public a repris le morceau en chœur, dans une communion rare. Ce moment marquait le début d’une série de performances intenses et vibrantes, portées par une jeunesse d’artiste en pleine ascension.


Le Daradja Festival n’a pas été qu’un concert. Il fut un espace de fraternité, de mixité sociale, et une démonstration éclatante du pouvoir fédérateur de la Culture. Une première édition réussie qui promet de s’ancrer dans les traditions festives des Comores. L’ambiance est restée électrique pendant plus de quatre heures, jusqu’aux performances finales de Dadiposlim, Goulam, Sourette et Zily, figures emblématiques de la musique comorienne, acclamées même au-delà des frontières.
«Ce concert a donné une autre dimension à la fête nationale. Jamais une telle mobilisation n’avait eu lieu. Les organisateurs ont frappé fort. Aucun jeune n’oubliera cette édition», a commenté avec émotion Aboubacar Ahmed, spectateur venu de Fomboni à Mwali.

Nazir Nazi et Mahdawi Ben Ali

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