Touhfat Mouhtare, à l’instar d’Ali Zamir il y’a de cela deux ans, frappe un grand coup avec son premier roman, «Vert cru». La romancière d’origine comorienne vient en effet de voir son ouvrage être sélectionné pour la finale du «Prix Senghor du premier roman francophone et francophile», communément appelé «Prix Senghor».
Créé en 2006 en hommage au poète, écrivain et président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, ce Prix littéraire international vise à distinguer et promouvoir de jeunes écrivains d’expression française.
Dix romans ont été sélectionnés pour cette édition 2018, la treizième du nom, parmi lesquels, donc, «Vert cru» de Touhfat Mouhtare, publié en janvier 2018 aux éditions Komédit. Le roman revient sur le crash du vol 626 de la compagnie Yemenia au large des Comores en juin 2009. Le pilote de l’appareil se trouve être le père adoptif de Rhen, une Comorienne élevée à Paris en France, qui décide de partir à la recherche de ses origines sur l’île de Ngazidja.
Il s’agit du troisième ouvrage de Touhfat Mouhtare après «Âmes suspendues» en octobre 2011, un recueil de neuf nouvelles, et «Sous mes paupières», publié avec le collectif «Palabres autour des arts» en mars 2014.
La romancière marche ainsi sur les traces d’Ali Zamir, qui avait remporté la onzième édition du Prix Senghor du premier roman francophone et francophile, en 2016, avec son premier roman, «Anguille sous roche», publié en septembre 2016 aux éditions Le tripode. La cérémonie de remise du prix au lauréat 2018 est prévue le vendredi 28 septembre 2018 au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris.
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Ouvrages de Touhfat Mouhtare :
- Âmes suspendues, recueil de nouvelles, Éd. Cœlacanthes, octobre 2011
- Sous mes paupières, collectif «Palabres autour des arts», Éd. L’Harmattan, mars 2014
- Vert cru, roman, Éd. Komédit, janvier 2018