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Promotion de l’éthique professionnelle I Chaïmat Ali-Abdallah : «Plus qu’un prix, une reconnaissance»

Promotion de l’éthique professionnelle I Chaïmat Ali-Abdallah : «Plus qu’un prix, une reconnaissance»

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La jeune comorienne a décroché le premier prix de ce concours co-organisé en France par Rotary, Conférence des grandes écoles (Cge) et l’Unesco, et ouvert aux étudiants de l’enseignement supérieur de niveau baccalauréat+ 3 à doctorant. Selon elle, plus qu’un prix, cela lui aurait surtout procuré de la “reconnaissance sociale

 

Chaïmat Ali-Abdallah a reçu le premier prix du Concours pour la promotion de l’éthique professionnelle mardi 8 septembre dernier au cours d’une cérémonie tenue à l’institut Nîmes Telecom Business School à Every en région parisienne, en France. Cette compétition destinée aux étudiants de l’enseignement supérieur de niveau Bac+ 3 à doctorant, a tourné au tour de la réalisation d’un essai individuel ou collectif sur l’éthique professionnelle.


Cette essayiste d’origine comorienne diplômée en Dut information-communication option publicité a réalisé sa première expérience dans le monde de la littérature sur comment “faire rimer profit et éthique, de la nécessité de repenser nos modes de gouvernance pour instaurer une éthique professionnelle”. “J’ai gagné ce premier prix en réalisant ce dont je sais faire de mieux : écrire et sortir du cadre. Je suis fière que mon point de vue sur ce sujet soit reconnu par des instituions aussi reconnues et respectées. Cela montre que la voix de la jeunesse peut être entendue même dans un contexte économique et politique tendu”, a estimé Chaïmat Ali-Abdallah.


Cette détentrice d’un bachelor en management et nouvelle technologie a scindé son essai en deux parties essentielles qui exposent, d’abord, l’état global de la société dans laquelle nous vivons notamment le terme “l’argent avant les gens” et lorsque les entreprises font du profit leur seule ligne de mire.Elle pose la question de la valeur ajoutée de l’éthique quand une entreprise a atteint un certain niveau de profit. Après avoir dressé un panel des problèmes sur l’éthique professionnelle, elle initie quelques solutions alternatives très novatrices, pouvant permettre à la nouvelle génération de créer un monde un peu plus éthique avec un regard tourné vers l’humain.


“J’ai voulu réaliser cet essai à mon image. Je n’ai pas hésité à donner mon avis en me disant : ça passera ou ça cassera. Cet essai est un récit tiré de faits réels. Ponctué de recherches, il se veut descriptif à la façon d’un travail de journaliste, engagé et quelque peu alarmiste comme la prise de parole d’un militant”, a décrit l’essayiste originaire de Singani dans le Hambuu. En pole pour un master en Stratégie digitale et management de projet, la jeune femme de 24 ans compte également “repousser les limites dans le monde de l’écriture”.Chaïmat Ali-Abdallah estime avoir gagné bien plus que les mille euros du premier prix du concours. Selon elle, cela lui aurait également procuré de la “reconnaissance sociale”, devait-elle conclure.

Mahdawi Ben Ali

 

 

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